Pour accéder à la série en entier, vous devez vous logger ou demander un compte Hans Lucas en cliquant ici.
Lieux de labeur
A Feignies, près de Maubeuge dans le Nord, se trouvait une fonderie centenaire. En 2015, Sambre et Meuse ferme ses portes et laisse plus de 200 ouvriers sans travail. Son histoire est symbolique. L'usine a fabriqué des pièces pour le métro de New-York, a équipé des villes dans le monde entier. Au détour d'une rue, il n'est pas rare de tomber sur une plaque d'égout estampillée Sambre et Meuse. Depuis quelques années, elle fabriquait des boggies pour les chemins de fer.
Après dix-sept plans sociaux, un rachat par un conglomérat russe, la crise ukrainienne et la dévaluation du rouble, la raréfaction des commandes, l'usine a été vendue aux enchères en septembre 2015. Les ouvriers ont essayé de se battre. Mais sans grande conviction. Au final, certains étaient très heureux de partir avec un chèque.
Cette série présente les boxs de travail des ouvriers. Ebarbeurs, soudeurs, pocheurs, fraiseurs-aléseur et autres métiers aux noms très spécifiques s'y succédaient sur un sol en terre battue, dans un batiment prenant l'eau. Glacial en hiver, caniculaire en été. Des conditions que certains qualifiaient de digne de Zola et de son roman Germinal.
Lieux de labeur
A Feignies, près de Maubeuge dans le Nord, se trouvait une fonderie centenaire. En 2015, Sambre et Meuse ferme ses portes et laisse plus de 200 ouvriers sans travail. Son histoire est symbolique. L'usine a fabriqué des pièces pour le métro de New-York, a équipé des villes dans le monde entier. Au détour d'une rue, il n'est pas rare de tomber sur une plaque d'égout estampillée Sambre et Meuse. Depuis quelques années, elle fabriquait des boggies pour les chemins de fer.
Après dix-sept plans sociaux, un rachat par un conglomérat russe, la crise ukrainienne et la dévaluation du rouble, la raréfaction des commandes, l'usine a été vendue aux enchères en septembre 2015. Les ouvriers ont essayé de se battre. Mais sans grande conviction. Au final, certains étaient très heureux de partir avec un chèque.
Cette série présente les boxs de travail des ouvriers. Ebarbeurs, soudeurs, pocheurs, fraiseurs-aléseur et autres métiers aux noms très spécifiques s'y succédaient sur un sol en terre battue, dans un batiment prenant l'eau. Glacial en hiver, caniculaire en été. Des conditions que certains qualifiaient de digne de Zola et de son roman Germinal.