SANS TITRE. MEMENTO MORI
Les images présentées ici sont des vidéogrammes de la video Sans-titre. Memento Mori qui instaure une réflexion sur la matérialité de l'image photographique : sa conservation, sa pérennité, sa fragilité.
Une vidéo, en boucle, projette l'image semblant fixe d'une main, puis un léger mouvement amène le déplacement de fines volutes d'encre qui se détachent de l'image. La confrontation entre image fixe et image en mouvement introduit ici la question du temps et permet de rendre visible le processus de délitement de l'image photographique.
Plutôt que de disparition, il s'agit ici d'altération, de decomposition : l'encre se dissocie du papier et vogue à la surface de la main. La représentation de cette dernière demeure, mais en se transformant, en s'estompant. La détérioration progressive de l'image « originelle » , du fragment de corps représenté, met en abyme le processus de décomposition de la chair. La photographie se décharne, comme un corps mourant. Ce sont les propriétés mêmes du medium qui sont mises en tension : la photographie est intrinsèquement liée à l'idée de perte, elle est vanité.
Dans Sans-titre. Memento Mori , avec le délitement de l'image, c'est une autre représentation qui apparaît. Cela amène à penser la survie de l'image face au temps, et plus généralement l'archive : qu'est-ce que l'on garde, qu'est-ce que l'on jette, qu'est-ce qui échappe à la destruction et ainsi : quelles images nous parviennent vraiment ?
SANS TITRE. MEMENTO MORI
Les images présentées ici sont des vidéogrammes de la video Sans-titre. Memento Mori qui instaure une réflexion sur la matérialité de l'image photographique : sa conservation, sa pérennité, sa fragilité.
Une vidéo, en boucle, projette l'image semblant fixe d'une main, puis un léger mouvement amène le déplacement de fines volutes d'encre qui se détachent de l'image. La confrontation entre image fixe et image en mouvement introduit ici la question du temps et permet de rendre visible le processus de délitement de l'image photographique.
Plutôt que de disparition, il s'agit ici d'altération, de decomposition : l'encre se dissocie du papier et vogue à la surface de la main. La représentation de cette dernière demeure, mais en se transformant, en s'estompant. La détérioration progressive de l'image « originelle » , du fragment de corps représenté, met en abyme le processus de décomposition de la chair. La photographie se décharne, comme un corps mourant. Ce sont les propriétés mêmes du medium qui sont mises en tension : la photographie est intrinsèquement liée à l'idée de perte, elle est vanité.
Dans Sans-titre. Memento Mori , avec le délitement de l'image, c'est une autre représentation qui apparaît. Cela amène à penser la survie de l'image face au temps, et plus généralement l'archive : qu'est-ce que l'on garde, qu'est-ce que l'on jette, qu'est-ce qui échappe à la destruction et ainsi : quelles images nous parviennent vraiment ?
Paramètres des cookies Nous utilisons des cookies pour le fonctionement, la sécurité, et analyser l'utilisation de notre site afin de vous offrir la meilleure expérience utilisateur possible. Plus d'Informations
Sélectionnez les cookies que vous souhaitez accepter Accepter les cookies Paramétrer