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Ces photos que je n'ai pas pu faire
Le 12 Février 2024, je m'envole au Kenya avec ce que ce pays m'évoque rien qu'en citant son nom. Enfin, je découvre par une parenthèse de 10 jours cette Afrique dont je rêve depuis longtemps déjà. C'est une plongée dans une atmosphère bien plus que dépaysante. C'est une ouverture sur un autre monde, d'autres couleurs, d'autres rythmes, d'autres perspectives, une nature impressionnante par sa beauté et fragilité. Tout était affaire de photographie dès mon arrivée et ce malgré le voyage long et fatiguant. J'ai pu ressentir cette énergie et bienvaillance à mon égard, bien que dans certains lieux la photographie est mal vue et mal venue. Je garde de nombreuses images de ces gens et enfants, qui eux ne sont pas en voyage, et font ce qui est prévu ce jour-là lors de mon passage. Je sens encore cet eucalyptus et lavande sauvage dans la sanctuaire privé . J'ai gardé les traces de bleus lorsque le guide décide d'accélerer pour éviter une charge d'éléphant ou se rendre sur un lieu car averti via sa cibi de la présence d'animaux qu'il faut pouvoir observer. On pourrait penser que ce sont des photographies râtées, mais en réalité elles témoignent de ce que j'y ai vu et vécu. Un jour j'y reviendrai.
The photos I couldn't take
On 12 February 2024, I flew to Kenya with all that the country evokes in me just by mentioning its name. Finally, for a 10-day interlude, I discovered the Africa I'd been dreaming of for so long. It's a plunge into an atmosphere that's much more than just a change of scenery. It's an opening onto another world, with other colours, other rhythms, other perspectives, and a natural world of impressive beauty and fragility. It was all about photography from the moment I arrived, despite the long and tiring journey. I could feel this energy and kindness towards me, even though in some places photography is frowned upon and unwelcome. I still have many images of these people and children, who are not travelling, and who are doing what was planned for that day when I was there. I can still smell the eucalyptus and wild lavender in the private sanctuary. I've kept track of the bruises when the guide decides to speed up to avoid an elephant charge or to get to a place because he's been warned via his cibi of the presence of animals that need to be observed. You might think that these photographs are a mess, but in reality they are a record of what I saw and experienced. One day I'll be back.