Strada Bucur - Fondation PARADA
STRADA BUCUR signifie « rue de la joie » en Roumain. C'est aussi l'adresse de la fondation PARADA à Bucarest qui s'occupe de réinsérer, par le biais du cirque, les jeunes et les enfants des rues de la capitale roumaine.
De 1967 à 1989, la Roumanie est sous le joug du totalitarisme et de la politique de son dictateur qui a pour ambition de sortir de l'orbite soviétique. Nicolae Ceausescu, instaure rapidement une politique nataliste contraignante, interdisant par un décret aussi bien l'avortement que la contraception et imposant de sévères restrictions aux modalités de divorce. Les couples sans enfant doivent même payer un supplément d'impôts. La population augmenta en effet, mais au prix de l'abandon de milliers d'enfants par leurs familles, incapables de subvenir à leurs besoins et placés dans des orphelinats d'Etat.
Décembre 1989, la révolution roumaine renverse le dictateur et ouvre les portes des institutions d'Etat, révélant les conséquences dramatiques de la politique de peuplement de Ceausescu. Des milliers d'enfants se retrouvent alors livrés à eux-mêmes, venus de tout le pays errant dans les rues de la capitale. L'existence et la pérennisation du phénomène des enfants des rues, 20 ans après la chute du régime de Nicolae Ceausescu, est la preuve même du peu d'intérêt dont ce phénomène bénéficie de la part des autorités publiques.
Encore aujourd'hui, la fondation PARADA lutte au quotidien pour la réinsertion de ces jeunes et leurs propose divers outils qui leur permettent d'acquérir des bases concrètes en vue d'une scolarisation ou d'un première emploi. Les spectacles de cirque, souvent suivis de tournées en Roumanie et à l'étranger, font d'ailleurs partie intégrante de ce cursus d'apprentissage et d'épanouissement.
Strada Bucur - Parada Foundation
STRADA BUCUR means « the street of joy » in Romanian. It is also the address of the Parada Foundation in Bucharest, which works to get children and young people off the streets of the Romanian capital by involving them in the circus.
From 1967 to 1989, Romania was under totalitarian rule, stifled by a dictator who strove to escape the sphere of Soviet influence. Nicolae Ceausescu imposed rigid policies aimed at boosting the birthrate, forbidding abortion and contraception, and severely limiting the possibilities for divorce. Couples without children even had to pay extra taxes. The population did indeed increase, but at the cost of thousands of children abandoned by their families, unable to afford their upbringing, and placed in State orphanages.
In December 1989, the Romanian revolution overthrew the dictator and opened the doors of the institutions of the State, exposing to the world the dramatic consequences of Ceausescu?s population growth policy. Thousands of children were left to fend for themselves, having come from all over the country to wander in the streets of the capital. That the phenomenon continues to exist, 20 years after the fall of the regime of Nicolae Ceausescu, is proof of the lack of interest shown by the authorities even now.
The Parada foundation wages a daily battle to integrate these youngsters into society and helps them to build a basis upon which they can build to enter college or to gain initial employment. Workshops on circus skills ? often followed by shows throughout Romania or abroad ? are an integral part of their programme for development.