Just for the neighbours
Une série de Lucie Pastureau et Lionel Pralus. Un petit tour au cimetière, just for the neihbours, dit D. Sur le chemin, des maisons en brique, et comme un arrière goût du 4 juillet encore, avec les drapeaux aux fenêtres.Il flotte quelque chose d'inachevé ici. Et les panneaux "one way", comme si il n'y avait qu'un seul chemin à suivre. No trepassing, comme une injonction d'aller mourir ailleurs. Un longue journée de 24 heures, la fatigue pas tout à fait éteinte, les yeux et les corps lourds. Un oiseau à la gorge rouge vient nous rendre visite. Le temps s'effrite, comme toutes ces façades rouges aussi, qui appartiennent au passé. A. met du bleu sur ses ongles, l'appareil est bien rangé dans sa housse. Trois photographies que je n'arrive pas à me décider à prendre (et qui ne se feront pas). Des femmes, aux longues chevelures - A., A. et moi-, le serpent-snake enroulé autour du cou, nos trente ans comme un venin. Ces fenêtres aveugles, ces fresques sur les murs. Une frontalité. Un portrait derrière la vitre peut-être, mais le reflet ne viendra-t-il pas tout effacer? Beaucoup de terrains vagues, de terres en jachère. Et ces gros piliers en béton soutenant les métros, sous lesquels on ne viendrait pas s'abriter. Le balancement du Rocking chair, hypnotique.
Just for the neighbours
Une série de Lucie Pastureau et Lionel Pralus. Un petit tour au cimetière, just for the neihbours, dit D. Sur le chemin, des maisons en brique, et comme un arrière goût du 4 juillet encore, avec les drapeaux aux fenêtres.Il flotte quelque chose d'inachevé ici. Et les panneaux "one way", comme si il n'y avait qu'un seul chemin à suivre. No trepassing, comme une injonction d'aller mourir ailleurs. Un longue journée de 24 heures, la fatigue pas tout à fait éteinte, les yeux et les corps lourds. Un oiseau à la gorge rouge vient nous rendre visite. Le temps s'effrite, comme toutes ces façades rouges aussi, qui appartiennent au passé. A. met du bleu sur ses ongles, l'appareil est bien rangé dans sa housse. Trois photographies que je n'arrive pas à me décider à prendre (et qui ne se feront pas). Des femmes, aux longues chevelures - A., A. et moi-, le serpent-snake enroulé autour du cou, nos trente ans comme un venin. Ces fenêtres aveugles, ces fresques sur les murs. Une frontalité. Un portrait derrière la vitre peut-être, mais le reflet ne viendra-t-il pas tout effacer? Beaucoup de terrains vagues, de terres en jachère. Et ces gros piliers en béton soutenant les métros, sous lesquels on ne viendrait pas s'abriter. Le balancement du Rocking chair, hypnotique.