Romanzo Criminale
C'était en Octobre, À l'ombre d'une ruelle dans une ville du sud. Était-ce l'Italie ? Le soleil de midi frappant, écrasait les ombres et chassait les senteurs étrangères de la veille qui m'avait tenue en alerte.
Une femme à une table, Grecque ou Italienne, fume une cigarette. Elle à les yeux noirs, longs, lourds de ténèbres, de ceux que l'on croise aux bords de la Méditerranée jusque dans les villes d'orient. Elle personnifiait l'obscurité autant que la lumière. Croisant les regards elle faisait le silence et enrobait d'or les murs de cette ville immobile d'un après-midi au soleil de plombs.
Tandis que j'étais seul face à elle, Mes yeux bleu trop timides, trop jeunes se perdaient dans cet ouragan silencieux. Et ne pouvais que me laisser aller à son silence.
Fatale et consciente du mal que l'on peut se faire à aimer. Elle exprimait une volupté triste qui la rendait attirante.
Ce fut elle, puis ce fut la foule. Une troupe d'homme assorties au gris de la ville, dans leurs mornes splendeurs, pressèrent et bousculèrent mon monde. Puis le néant. Elle n'était plus là. Dans un éclair, tout c'était envolé. La ruelle s'était noyée de son monde et redevenait sombre. Seule restait sa cigarette allumée et son fantôme de fumé.
Je continuais mon chemin dans la ville jusqu'au soir. Ne voyant que les grilles de fer forgé aux fenêtres dans ces amas de pierres criardes aux senteurs devenu intenable. Je décidais de monter sur la corniche surplombant la mer. À la recherche de cette fille, « peut être que... » ; me dis-je. Je dominait la méditerranée et le port en bas déroulait sa langue de béton armé sur une mer d'huile. Suivant la man?uvre du remorqueur au loin, tout semblait se prêter à l'apaisement d'une fin de journée d'automne au sud. Puis revint ces senteurs étrangères, douces de la nuit que préparait le crépuscule. Mon départ se faisait sentir ; et l'arrivée d'une humidité lourde me résigna à laisser mon obsession aux épaves de mes souvenirs. Et je repris la mer, gardant le sentiment profond d'avoir été l'amant de ses folles envies. Et de cet instant silencieux, de se regard de fer, et fuyantes apparitions se dessinait l?e?phe?me?re et l?irre?alise? constant des envies que composaient ma vie.
Romanzo Criminale
C'était en Octobre, À l'ombre d'une ruelle dans une ville du sud. Était-ce l'Italie ? Le soleil de midi frappant, écrasait les ombres et chassait les senteurs étrangères de la veille qui m'avait tenue en alerte.
Une femme à une table, Grecque ou Italienne, fume une cigarette. Elle à les yeux noirs, longs, lourds de ténèbres, de ceux que l'on croise aux bords de la Méditerranée jusque dans les villes d'orient. Elle personnifiait l'obscurité autant que la lumière. Croisant les regards elle faisait le silence et enrobait d'or les murs de cette ville immobile d'un après-midi au soleil de plombs.
Tandis que j'étais seul face à elle, Mes yeux bleu trop timides, trop jeunes se perdaient dans cet ouragan silencieux. Et ne pouvais que me laisser aller à son silence.
Fatale et consciente du mal que l'on peut se faire à aimer. Elle exprimait une volupté triste qui la rendait attirante.
Ce fut elle, puis ce fut la foule. Une troupe d'homme assorties au gris de la ville, dans leurs mornes splendeurs, pressèrent et bousculèrent mon monde. Puis le néant. Elle n'était plus là. Dans un éclair, tout c'était envolé. La ruelle s'était noyée de son monde et redevenait sombre. Seule restait sa cigarette allumée et son fantôme de fumé.
Je continuais mon chemin dans la ville jusqu'au soir. Ne voyant que les grilles de fer forgé aux fenêtres dans ces amas de pierres criardes aux senteurs devenu intenable. Je décidais de monter sur la corniche surplombant la mer. À la recherche de cette fille, « peut être que... » ; me dis-je. Je dominait la méditerranée et le port en bas déroulait sa langue de béton armé sur une mer d'huile. Suivant la man?uvre du remorqueur au loin, tout semblait se prêter à l'apaisement d'une fin de journée d'automne au sud. Puis revint ces senteurs étrangères, douces de la nuit que préparait le crépuscule. Mon départ se faisait sentir ; et l'arrivée d'une humidité lourde me résigna à laisser mon obsession aux épaves de mes souvenirs. Et je repris la mer, gardant le sentiment profond d'avoir été l'amant de ses folles envies. Et de cet instant silencieux, de se regard de fer, et fuyantes apparitions se dessinait l?e?phe?me?re et l?irre?alise? constant des envies que composaient ma vie.