Crise des migrants Haitiens à Necocli, en Colombie.
Plus de 20 000 migrants, pour la plupart originaires d'Haïti, sont bloqués depuis des mois sur la plage de Necocli, dans le nord de la Colombie. La plupart de ces migrants ne viennent pas directement d'Haïti, mais vivent et travaillent dans des pays d'Amérique du Sud comme le Brésil et le Chili. La pandémie de COVID-19 a supprimé leurs emplois et ils sont maintenant à la recherche de meilleures opportunités dans le nord.
Leur voyage vers les États-Unis s'est heurté à un goulot d'étranglement à Necocli, car le seul moyen d'atteindre la frontière panaméenne est de traverser le golfe d'Uraba en bateau, puis de faire un trek de sept jours dans une jungle dangereuse connue sous le nom de Derian Gap. Les autorités colombiennes et panaméennes ont conclu un accord pour limiter le nombre de personnes autorisées à traverser à 500 par jour, alors que plus de 1 500 migrants arrivent chaque jour à Necocli.
Nombre d'entre eux attendent depuis des mois, épuisant leurs économies dans des campements de bord de mer, battus par de fréquentes tempêtes de pluie, en attendant de pouvoir continuer vers le nord.
Haitian migrant crisis in Necocli, Colombia
Upwards of 20, 000 migrants, mostly from Haiti, have been stranded on the northern Colombian beach town of Necocli for months. Most of these migrants are not coming from Haiti directly, but instead have been living and working in South American countries such as Brazil and Chile. The COVID-19 pandemic wiped out their jobs and they are now looking for better opportunities in the north.
Their journey to the US hit a bottleneck in Necocli, as the only way to get to the Panamanian border is a boat across the Gulf of Uraba, and then a seven-day trek through a treacherous stretch of jungle known as the Derian Gap. Colombian and Panamanian officials reached a deal to limit the number of people allowed to cross to 500 per day, meanwhile upwards of 1,500 migrants arrive to Necocli daily.
Many are waiting for months, burning through their savings as they languish in beachside campsites, battered by frequent rainstorms for their chance to continue north.