Moines geeks
Ils n'ont pas l'eau courante et lisent des textes sacrés ancestraux à la lueur des bougies. Ils vivent dans des temples et des monastères où l'ascétisme est de rigueur. Leur vie est rythmée par des prières et des cérémonies qui suivent des rituels inchangés depuis la nuit des temps. Ils semblent vivre hors du temps, hors du monde. Mais les nouvelles technologies n'ont pas de frontières et, dans les sanctuaires religieux d'Asie, les smartphones, ordinateurs portables, baladeurs musicaux et autres appareils numériques prolifèrent.
Cette série a été réalisée au Laos, à Luang Prabang. Cette ville située sur le Mékong est un haut lieu de la spiritualité asiatique et une destination touristique majeure en pleine croissance. La ville attire les voyageurs intéressés par la spiritualité, l'architecture et la culture traditionnelles bouddhistes. Le photographe (Vincent Lecomte) s'est intéressé au thème de l'usage et la propagation des nouvelles technologies dans les communautés bouddhistes. Dans les nombreux temples et monastères de Luang Prabang, il n'est pas rare de croiser un moine en habits traditionnels pendu à son téléphone, deux écouteurs vissés dans les oreilles. L'usage des nouvelles technologies est particulièrement répandu chez les novices (les apprentis moines), lesquels téléchargent des films sur leurs ordinateurs portables et s?envoient des SMS à longueur de journée. Comme tous les adolescents du monde.
Peu onéreux en Asie, les appareils numériques ont fait leur apparition dans les communautés religieuses dès le milieu des années 2000. Leur démocratisation est même plus rapide que celle de l'accès à l'eau courante et à l'électricité. Les moines utilisent ces technologies pour contacter leurs proches restés au village, pour apprendre l'anglais à l'aide de logiciels, ou tout simplement pour surfer, se connecter à Facebook, organiser des évènements... Dans certains monastères, des règles interdisent en principe l'usage de ces outils susceptibles de troubler l'enseignement religieux ou l'atmosphère de quiétude, mais, en pratique, ces appareils se répandent comme un feu de poudre parmi les moines, et leur rendent de précieux services, d'où une certaine tolérance. Ils ne se cachent pas pour les utiliser, y compris pendant les cérémonies. Certains souffrent des nouvelles addictions numériques.
Moines geeks
Ils n'ont pas l'eau courante et lisent des textes sacrés ancestraux à la lueur des bougies. Ils vivent dans des temples et des monastères où l'ascétisme est de rigueur. Leur vie est rythmée par des prières et des cérémonies qui suivent des rituels inchangés depuis la nuit des temps. Ils semblent vivre hors du temps, hors du monde. Mais les nouvelles technologies n'ont pas de frontières et, dans les sanctuaires religieux d'Asie, les smartphones, ordinateurs portables, baladeurs musicaux et autres appareils numériques prolifèrent.
Cette série a été réalisée au Laos, à Luang Prabang. Cette ville située sur le Mékong est un haut lieu de la spiritualité asiatique et une destination touristique majeure en pleine croissance. La ville attire les voyageurs intéressés par la spiritualité, l'architecture et la culture traditionnelles bouddhistes. Le photographe (Vincent Lecomte) s'est intéressé au thème de l'usage et la propagation des nouvelles technologies dans les communautés bouddhistes. Dans les nombreux temples et monastères de Luang Prabang, il n'est pas rare de croiser un moine en habits traditionnels pendu à son téléphone, deux écouteurs vissés dans les oreilles. L'usage des nouvelles technologies est particulièrement répandu chez les novices (les apprentis moines), lesquels téléchargent des films sur leurs ordinateurs portables et s?envoient des SMS à longueur de journée. Comme tous les adolescents du monde.
Peu onéreux en Asie, les appareils numériques ont fait leur apparition dans les communautés religieuses dès le milieu des années 2000. Leur démocratisation est même plus rapide que celle de l'accès à l'eau courante et à l'électricité. Les moines utilisent ces technologies pour contacter leurs proches restés au village, pour apprendre l'anglais à l'aide de logiciels, ou tout simplement pour surfer, se connecter à Facebook, organiser des évènements... Dans certains monastères, des règles interdisent en principe l'usage de ces outils susceptibles de troubler l'enseignement religieux ou l'atmosphère de quiétude, mais, en pratique, ces appareils se répandent comme un feu de poudre parmi les moines, et leur rendent de précieux services, d'où une certaine tolérance. Ils ne se cachent pas pour les utiliser, y compris pendant les cérémonies. Certains souffrent des nouvelles addictions numériques.