Denain : la mobilité remède à la pauvreté ? Guillaume, Michaël, Tanguy et les autres - Partie 1
Denain et tout le territoire du denaisis ont longtemps été une référence de l?extraction de la houille et de la construction ferroviaire. L?arrêt de l?activité minière en 1948 puis le déclin de la sidérurgie au tournant des années 80 ont entraîné Denain, et au-delà tout le bassin minier du Nord de la France, dans une situation économique et sociale plus que préoccupante. Les chiffres sont particulièrement éloquents : perte de 20 000 emplois pour la seule ville de Denain sur une période de 30 ans, un taux de chômage de plus de 30 % aujourd?hui et de plus de 50 % chez les jeunes, un taux de pauvreté qui flirte avec les 50 %. Cette petit ville de 21 000 habitants est aujourd?hui considérée selon l?Insee comme l?une des plus pauvres de France.
Dans ce contexte, la mobilité constitue une solution pour trouver un emploi ou une formation. Elle peut se traduire par un changement de région (la population a diminué d?un tiers en 30 ans) ou tout simplement par des déplacements journaliers accrus pour accéder à l?emploi. A l?inverse, elle est aussi perçue comme un obstacle à l?ancrage locale et aux solidarités familiales et de voisinages souvent privilégiés par les ménages les plus modestes. Aujourd?hui, les études montrent qu?à Denain, on se déplace moins qu?ailleurs. Le taux d?équipements de véhicules motorisés est particulièrement bas, la proportion d?abonnés dans les transports en commun est le plus faible de l?arrondissement de Valenciennes. Aussi paradoxale que cela puisse paraître, l?impact du tramway a eu peu d?influence sur les déplacements des denaisiens.
Cette série est issue d'un travail documentaire en cours de réalisation pour le Forum des Vies Mobiles.
Elle met en lumière des fragments de vie d'habitants et de familles vivant dans cette ville et représentatifs des indicateurs socio-économiques.
Portrait de la famille Joosten
Denain : la mobilité remède à la pauvreté ? Guillaume, Michaël, Tanguy et les autres - Partie 1
Denain et tout le territoire du denaisis ont longtemps été une référence de l?extraction de la houille et de la construction ferroviaire. L?arrêt de l?activité minière en 1948 puis le déclin de la sidérurgie au tournant des années 80 ont entraîné Denain, et au-delà tout le bassin minier du Nord de la France, dans une situation économique et sociale plus que préoccupante. Les chiffres sont particulièrement éloquents : perte de 20 000 emplois pour la seule ville de Denain sur une période de 30 ans, un taux de chômage de plus de 30 % aujourd?hui et de plus de 50 % chez les jeunes, un taux de pauvreté qui flirte avec les 50 %. Cette petit ville de 21 000 habitants est aujourd?hui considérée selon l?Insee comme l?une des plus pauvres de France.
Dans ce contexte, la mobilité constitue une solution pour trouver un emploi ou une formation. Elle peut se traduire par un changement de région (la population a diminué d?un tiers en 30 ans) ou tout simplement par des déplacements journaliers accrus pour accéder à l?emploi. A l?inverse, elle est aussi perçue comme un obstacle à l?ancrage locale et aux solidarités familiales et de voisinages souvent privilégiés par les ménages les plus modestes. Aujourd?hui, les études montrent qu?à Denain, on se déplace moins qu?ailleurs. Le taux d?équipements de véhicules motorisés est particulièrement bas, la proportion d?abonnés dans les transports en commun est le plus faible de l?arrondissement de Valenciennes. Aussi paradoxale que cela puisse paraître, l?impact du tramway a eu peu d?influence sur les déplacements des denaisiens.
Cette série est issue d'un travail documentaire en cours de réalisation pour le Forum des Vies Mobiles.
Elle met en lumière des fragments de vie d'habitants et de familles vivant dans cette ville et représentatifs des indicateurs socio-économiques.
Portrait de la famille Joosten