Les naufragés de Lesbos - chapître 2 - Moria
Depuis la construction d'un mur le long de la frontière terrestre entre la Turquie et la Grèce au nord-est du pays, les îles de la mer Egée sont devenues les principaux points d'entrée de migrants.
L'île de Lesbos, toute proche des côtes turques, est le théâtre bien malgré elle d'échouages massifs de réfugiés en provenance de zones
de guerre, (syriens, mais aussi afghans, irakiens ou pakistanais) qui tentent de gagner l'Europe par ses côtes.
En moyenne 300 arrivées par jour que les autorités ont du mal à gérer n'ayant pas de structure adaptée. Il y a bien le centre de premier accueil de Moria, un camp fermé aux conditions dures mais avec un point d'eau et au moins un repas par jour, qui peut accueillir environ 700 personnes. Mais l'afflux est tel, que beaucoup ont investi les alentours improvisant un camp de fortune dans des conditions sanitaires déplorables, où affamés, parfois malades ou déshydratés ils attendent en plein soleil qu'on statu sur leur sort. Pour pallier à cette situation, la mairie de Mytilène, la capitale de l'île, a mis un terrain à disposition, Kara Tepe, mais qui est lui aussi surpeuplé.
Les réfugiés sont enregistrés à la police du port et attendent le fameux sésame vers Athènes : Un avis de non-expulsion valable de 40 jours à 6 mois les autorisant à circuler librement et prendre le ferry pour le Pirée. Le début d'un nouveau parcours du combattant qui leur fera passer la Macedoine, la Serbie, la Hongrie afin d'atteindre peut-être l'Allemagne, les Pays-Bas ou la Suède où ils entameront la longue procédure de demande d'asile.
Les naufragés de Lesbos - chapître 2 - Moria
Depuis la construction d'un mur le long de la frontière terrestre entre la Turquie et la Grèce au nord-est du pays, les îles de la mer Egée sont devenues les principaux points d'entrée de migrants.
L'île de Lesbos, toute proche des côtes turques, est le théâtre bien malgré elle d'échouages massifs de réfugiés en provenance de zones
de guerre, (syriens, mais aussi afghans, irakiens ou pakistanais) qui tentent de gagner l'Europe par ses côtes.
En moyenne 300 arrivées par jour que les autorités ont du mal à gérer n'ayant pas de structure adaptée. Il y a bien le centre de premier accueil de Moria, un camp fermé aux conditions dures mais avec un point d'eau et au moins un repas par jour, qui peut accueillir environ 700 personnes. Mais l'afflux est tel, que beaucoup ont investi les alentours improvisant un camp de fortune dans des conditions sanitaires déplorables, où affamés, parfois malades ou déshydratés ils attendent en plein soleil qu'on statu sur leur sort. Pour pallier à cette situation, la mairie de Mytilène, la capitale de l'île, a mis un terrain à disposition, Kara Tepe, mais qui est lui aussi surpeuplé.
Les réfugiés sont enregistrés à la police du port et attendent le fameux sésame vers Athènes : Un avis de non-expulsion valable de 40 jours à 6 mois les autorisant à circuler librement et prendre le ferry pour le Pirée. Le début d'un nouveau parcours du combattant qui leur fera passer la Macedoine, la Serbie, la Hongrie afin d'atteindre peut-être l'Allemagne, les Pays-Bas ou la Suède où ils entameront la longue procédure de demande d'asile.