Du Paulownia et des planches, un équilibre écologique.
TEXTE SUR DEMANDE
Au bord du lac d'Aureilhan près de Mimizan, au coeur du massif forestier des Landes, Titouan La Droitte, artisan shaper de planche de surf, a installé son atelier dans une ancienne grange landaise qu'il restaure. Voilà 2 années qu'à quelque mètres de sa salle de shape, une culture de Paulownia prend racine. Ces arbres fourniront le bois nécessaire à la fabrication des planches. Cette essence, que l'on surnomme « l'aluminium des bois », a toutes les propriétés nécessaires à la construction d'un surf : solide par rapport à son poids plume et naturellement imputrescible. L'arbre a une croissance extrêmement rapide, il suffit de 8 ans pour récolter le fruit de son idée. Lorsqu'il emménage à Mimizan en 2019, son projet est déjà murement réfléchi. Il est induit par un sentiment contradictoire propre au surfeur, cet être proche de la nature, mais dont l'objet de glisse n'est pas vraiment en accord avec sa conscience écologique. Le marché des planches utilise en effet majoritairement de la résine polyester et Epoxy, des matériaux issus de produits pétroliers . Ce paradoxe, vécu comme un déséquilibre par le shaper de Silk Surf, l'a mené vers une quête : produire une planche biodégradable. Rencontre avec un shaper des temps modernes, qui a fait le choix de revoir son mode de production en collaborant avec la nature.
Equilibre écologique
Au bord du lac d?Aureilhan près de Mimizan, Titouan La Droitte, shaper d?un nouveau genre, a installé son atelier dans une ancienne grange landaise qu?il restaure. Voilà 2 années qu?à quelque mettre de sa salle de shape, une culture de Paulownia prend racine. Ces arbres fourniront le bois nécessaire à la fabrication des planches. Cette essence, que l?on surnomme « l?aluminium des bois », a toutes les propriétés nécessaires à la construction d?un surf : solide par rapport à son poids plume et naturellement imputrescible. L?arbre a une croissance extrêmement rapide, il suffit de 8 ans pour récolter le fruit de son idée.Lorsqu?il emménage à Mimizan en 2019, son projet est déjà murement réfléchi. Il est induit par un sentiment contradictoire propre au surfeur, cet être sensible, amoureux de la nature, mais dont l?objet de glisse n?est pas vraiment en accord avec sa conscience écologique. Ce paradoxe, vécu comme un déséquilibre par le shaper de Silk Surf, l?a mené vers une quête : produire une planche biodégradable. Rencontre avec un shaper des temps modernes, qui a fait le choix de revoir son mode de production en collaborant avec la nature.