Nouveaux départs
C'est à Bobadela, une petite ville située en banlieue de Lisbonne, que deux centres d'accueil pour les réfugiés se sont établis. Chaque jour, une dizaine d'hommes, de femmes et de familles poussent les portes du centre afin d'être aidés et guidés dans leur quête d'une nouvelle vie loin des guerres et des persécutions.
Souvent après des mois, voir des années, de périple, ces personnes venant d'Afghanistan, de Syrie, de Sierra Leone, ou encore d'Ukraine, se retrouvent livrées à elles-mêmes à des milliers de kilomètres de chez eux. Sans repères, ne parlant pas la langue du pays et dans une culture différente, il est alors très compliqué de recommencer une nouvelle vie dans de telles conditions.
Partant de ce constat, ces centres se sont donné comme mission principale de véritablement intégrer ces personnes dans la société portugaise. Le quotidien y est rythmé par différentes activités qui suivent toutes ce même objectif. Monica Fréchaut, directrice du CPR (Conselho Português para os Refugiados) l'a bien compris : pour elle, l'intégration dans la société portugaise est la clé de la réussite.
C'est d'ailleurs dans ce village, à São João da Tahla, que la première garderie d'Europe a été créée selon le principe de mélanger les enfants locaux et les enfants réfugiés. Cette action a été mise en place pour faciliter encore plus l'intégration. En effet, les enfants parlent portugais et socialisent avec les jeunes enfants de Lisbonne.
New beginnings
Bobadela, a small town on the outskirts of Lisbon, is home to two reception centers for refugees. Every day, a dozen or so men, women and families push open the doors of the center to be helped and guided in their quest for a new life far from war and persecution.
Often after months or even years on the move, these people from Afghanistan, Syria, Sierra Leone or Ukraine find themselves on their own, thousands of kilometers from home. With no reference points, no local language and a different culture, it's very difficult to start a new life in such conditions.
With this in mind, these centers have set themselves the task of truly integrating these people into Portuguese society. Daily life is punctuated by a variety of activities, all with the same objective in mind. Monica Fréchaut, director of the CPR (Conselho Português para os Refugiados) understands this: for her, integration into Portuguese society is the key to success.
In fact, it was in this village, São João da Tahla, that Europe's first day-care center was set up, based on the principle of mixing local and refugee children. This initiative was set up to further facilitate integration. The children speak Portuguese and socialize with young children from Lisbon.