Manifestation des anti-bassines à Migné-Auxances
À 8h30, au départ du village de l'eau à Melle, les premières tensions ont eu lieu entre les manifestants qui allaient rejoindre leurs voitures pour se rendre sur Saint-Sauvant, le lieu de la manifestation dans la Vienne. Les forces de l'ordre ont essayé de les bloquer avec des gaz lacrymogènes.
Contrairement à Sainte-Soline, l'éventuelle prise en charge des secours était cette fois-ci, bien organisée. Ceci pour répondre au reproche de la Ligue des droits de l'Homme à l'état aux entraves pour l'arrivée des secours à Sainte-Soline en mars 2023. Des panneaux secours zone, avec un chiffre pour point de rencontre, pour permettre aux secours d'évacuer les éventuels blessés, étaient disposés, autour et dans la forêt de Saint-Sauvant. Une première sur ce genre de manifestation, souligné par la préfète Emmanuelle Debrée nous avons un rôle de secours à la place des organisateurs, nous devons nous substituer à eux.
Au final, cette manifestation s'est bien déroulée et sans blessés dans une ambiance festive. Même si elle a perturbé l'organisation des forces de l'ordre, lié au changement de destination, le lieu n'étant plus la forêt de Saint-Sauvant, mais le parc du Pré Sec à Migné-Auxances, ce nouveau lieu pour organiser le pique-nique avant de reprendre la marche vers un site de l'agro-industrie, un groupe de la bac (brigade anti-criminalité) de Poitiers est venu rencontrer un des organisateurs, surpris par cet attroupement sur Migné-Auxances. C'est Julien Le Guet qui vient à leur rencontre et explique que c'est une manifestation pacifique si les FDO ne provoquent pas les manifestants, on va rejoindre un site agro-industrie pour poser un panneau d'expropriation symbolique. la marche peut commencer pour rejoindre le site, escorter par la BAC et en fin de journée juste un incendie dans un champ de Migné-Auxances que voulait traverser les manifestants, déclenchés par un tir de grenade lacrymogène des FDO, pour éloigner les manifestants du site.
Anti-basin protest in Migné-Auxances
At 8.30 am, as they left the water village in Melle, the first tensions arose between the demonstrators who were about to get into their cars to head for Saint-Sauvant, the venue for the demonstration in the Vienne department. The police tried to block them with tear gas.
Unlike in Sainte-Soline, this time the emergency services were well organised. This was in response to the criticism levelled by the Ligue des droits de l'Homme (Human Rights League) against the state for obstructing the arrival of emergency services at Sainte-Soline in March 2023. Emergency zone signs, with a number as the meeting point, to enable the emergency services to evacuate any injured people, were set up around and in the forest of Saint-Sauvant. A first for this type of event, underlined by the prefect, Emmanuelle Debrée, we have a rescue role to play in place of the organisers, we have to take their place.
All in all, the event went well, with no injuries and a festive atmosphere. Even if it disrupted the organisation of the forces of law and order, linked to the change of destination from the Saint-Sauvant forest to the Pré Sec park in Migné-Auxances, the new location for the picnic before resuming the march towards an agro-industrial site, a group from the Poitiers bac (anti-criminality brigade) came to meet one of the organisers, surprised by the gathering in Migné-Auxances. It was Julien Le Guet who came to meet them and explained that it was a peaceful demonstration, provided the FDO didn't provoke the demonstrators, and that they were going to reach an agro-industry site to put up a symbolic expropriation sign. The march could begin to reach the site, escorted by the BAC, and at the end of the day there was just a fire in a field in Migné-Auxances that the demonstrators wanted to cross, triggered by a tear-gas grenade fired by the FDO to keep the demonstrators away from the site.