Le marché de la viande
La France est une terre agricole et les Français sont de gros consommateurs de viande. C'est donc sans surprise que le pays de la gastronomie s'affiche comme l'un des leaders européens sur le marché de la viande avec près de 6 millions de tonnes de viande consommée chaque année. La consommation de viande en France a augmenté de 1% en 2015 et 0.9% en 2016. Cette croissance est tirée par le segment de la volaille, en progression de 4% en 2015, alors que les autres segments régressent. La viande de boucherie concentre cependant encore 68% des ventes. Depuis 10 ans maintenant, la consommation de viande en France est en baisse constante ou croissance faible. Il est difficile d'incriminer la concurrence étrangère puisque les Français sont particulièrement vigilants sur l'origine des viandes achetées en grandes surfaces ou en boucheries, mais aussi sur l'origine des viandes consommées en restaurant.
Le marché de la viande en France a été durement touché par le scandale de la vache folle, la grippe aviaire et plus récemment le scandale de la viande de cheval. A cela s'ajoute une forte communication des écologistes et des nutritionnistes sur les méfaits d'une surconsommation de viande. La consommation moyenne de viande des Français est de près de 90 kg par an. Parmi ces 90 kg, il y a environ 25 kg de viande de boeuf et 25 kg de volaille. Ce phénomène de recul l a été amplifié depuis 2015 par les déclarations de l'OMS qui classent la viande rouge comme probablement cancérogène et appelle a diminuer la consommation de viande, 70g maximum de viande par jour.
Pour rassurer les acheteurs comme les consommateurs, les producteurs de viande travaillent sur la transparence et une excellente traçabilité des produits. L'origine des viandes doit être renseignée et de nombreux labels ont vu le jour.
Même si le bio a le vent en poupe, le segment de la viande bio en France reste un marché de niche. La viande bio concentre 0.5% à 4% des parts de marché en France, et réalise un chiffre d'affaires de 443 millions d'euros en 2016 (8% du bio alimentaire). C'est la viande bovine qui est la plus consommée sur le segment bio , sa consommation a crû de 12.9% en 2016, mais sa part de marché par rapport à la viande de b?uf traditionnel n'est que de 1.5%. Le porc et le mouton bio progresse également, d'environ 3% en 2016. Un des freins majeur à la croissance de ce secteur est le prix de la viande bio, supérieur de 10 à 30% par rapport aux produits non bio.
L'avenir du marché de la viande en France reste pourtant incertain. Sur fond de crise économique et parce que leurs habitudes ont changé, les Français diminuent leur consommation de produits frais et donc de viande au profil des sandwichs, des plats préparés ou des tartes salées comme quiche ou pizza. Par ailleurs, la production française de viande reste largement concurrencée par ses importations, qui ont connu une croissance de 4% en 2016
Source : https://www.businesscoot.com
The meat market
France is an agricultural land and the French are heavy consumers of meat. It is therefore no surprise that the country of gastronomy is one of the European leaders in the meat market with nearly 6 million tonnes of meat consumed each year. Meat consumption in France increased by 1% in 2015 and 0.9% in 2016. This growth is driven by the poultry segment, which grew by 4% in 2015, while the other segments declined. However, butcher's meat still accounts for 68% of sales. For 10 years now, meat consumption in France has been in constant decline or slow growth. It is difficult to blame foreign competition since the French are particularly vigilant about the origin of meat purchased in supermarkets or butcher shops, but also about the origin of meat consumed in restaurants.
The meat market in France has been hit hard by the mad cow scandal, avian flu and more recently the horse meat scandal. In addition, there is strong communication from ecologists and nutritionists about the harmful effects of over-consumption of meat. The average meat consumption of the French is nearly 90 kg per year. Among these 90 kg, there are about 25 kg of beef and 25 kg of poultry. This phenomenon of decline has been amplified since 2015 by WHO declarations classifying red meat as probably carcinogenic and calling for a reduction in meat consumption, 70g maximum of meat per day.
To reassure both buyers and consumers, meat producers are working on transparency and excellent product traceability. The origin of the meat must be indicated and many labels have been created.
Even if organic farming is on the rise, the organic meat segment in France remains a niche market. Organic meat accounts for 0.5% to 4% of the market share in France, and achieves a turnover of €443 million in 2016 (8% of organic food). Beef is the most consumed in the organic segment, its consumption increased by 12.9% in 2016, but its market share compared to traditional beef is only 1.5%. Organic pork and sheep are also increasing, by about 3% in 2016. One of the major obstacles to the growth of this sector is the price of organic meat, which is 10 to 30% higher than non-organic products.
However, the future of the meat market in France remains uncertain. Against the backdrop of the economic crisis and because their habits have changed, the French are reducing their consumption of fresh products and therefore meat to the profile of sandwiches, ready meals or savoury tarts such as quiche or pizza. In addition, French meat production remains largely competitive with its imports, which grew by 4% in 2016
Source: https://www.businesscoot.com