Coup de chaud sur le cacao
La Côte d'Ivoire, premier producteur mondial de cacao, voit aujourd'hui ses plantations, et une partie substantielle de son économie, menacées par le changement climatique, et développe, pour y faire face, les méthodes de l'agro-foresterie. La très grande majorité des 800 000 planteurs ivoiriens de cacao ont longtemps pratiqué la monoculture, sans ombrage et avec traitement chimique. Un modèle à bout de souffle.
Pour y remédier, le label de commerce équitable Max Havelaar s'est lancé dans un programme de formation aux pratiques agro-écologiques. Lequel remet au goût du jour les parcelles d'agroforesterie, technique ancestrale qui consiste à planter les cacaoyers en association avec des arbres d'ombrage comme le bananier, l'oranger ou l'avocatier. Ces productions peuvent prendre le relais, en cas de perte substantielle de revenus liés au cacao. Dans sa coopérative ivoirienne, Fortin Bley l'a utilisée pour faire construire des unités de compost, à partir des cabosses vidées et des feuilles de cacao.
Extrait de "Y aura-t-il encore du chocolat en 2050 ?" - texte Barnabé Binctin - photos : Sébastien Rieussec / Hans Lucas
Coup de chaud sur le cacao
La Côte d'Ivoire, premier producteur mondial de cacao, voit aujourd'hui ses plantations, et une partie substantielle de son économie, menacées par le changement climatique, et développe, pour y faire face, les méthodes de l'agro-foresterie. La très grande majorité des 800 000 planteurs ivoiriens de cacao ont longtemps pratiqué la monoculture, sans ombrage et avec traitement chimique. Un modèle à bout de souffle.
Pour y remédier, le label de commerce équitable Max Havelaar s'est lancé dans un programme de formation aux pratiques agro-écologiques. Lequel remet au goût du jour les parcelles d'agroforesterie, technique ancestrale qui consiste à planter les cacaoyers en association avec des arbres d'ombrage comme le bananier, l'oranger ou l'avocatier. Ces productions peuvent prendre le relais, en cas de perte substantielle de revenus liés au cacao. Dans sa coopérative ivoirienne, Fortin Bley l'a utilisée pour faire construire des unités de compost, à partir des cabosses vidées et des feuilles de cacao.
Extrait de "Y aura-t-il encore du chocolat en 2050 ?" - texte Barnabé Binctin - photos : Sébastien Rieussec / Hans Lucas