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It’s Azawad, not Mali
Une nouvelle génération de combattants du Front de libération de l’Azawad (FLA) se dresse comme un rempart, dans une région extrêmement dangereuse, contrecarrant le groupe russe Africa Corps (ex-Wagner) allié des putschistes au pouvoir d’une part et les djihadistes du JNIM (Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans, affilié à Al-Qaïda
Tout juste adultes, âgés entre 18 à 22 ans, ils ont fui leurs villages après l’arrivée des forces russes « Wagner », qui a bouleversé l’équilibre déjà précaire du nord du Mali.
Pour sécuriser leurs positions au nord Mali, leur fief historique, ils effectuent des patrouilles régulièrement dans leurs Pick-up, notamment aux environs de Tinzawatene, principale zone de recrutement de ces jeunes, à 1800 Km de Bamako. La nuit, c’est à la belle étoile qu’ils dorment dans des sacs de couchage, qu’il fasse chaud ou froid. Les patrouilles reprennent dans cet interminable désert aux premières lueurs du jour. Le danger les guettent à tout moment, venant la plupart du temps du ciel. Il s’agit des drones de l’armée de l’air malienne qui ont pour habitude de bombarder tout ce qui bouge, y compris les civils.
« It’s Azawad, not Mali », répètent-ils, rappelant que, pour eux, cette terre ne fait pas partie de l’Etat malien.
Le Front de libération de l’Azawad, en tant que mouvement séparatiste armé, continue de maintenir ses positions dans le nord Mali, l’Azawad. Protéger les populations locales se révèle être l’une de ses principales missions. C’est ainsi qu’il accueille à bras ouverts les jeunes recrues, de nouveaux volontaires venus renforcer sa défense et sa présence sur le terrain.
It’s Azawad, not Mali
A new generation of fighters from the Azawad Liberation Front (FLA) is rising as a protective barrier in an extremely dangerous region, countering on one side the Russian group Africa Corps (formerly Wagner), allied with the ruling putschists, and on the other side the jihadists of JNIM (Group for the Support of Islam and Muslims, affiliated with Al-Qaeda).
Barely adults, aged between 18 and 22, they fled their villages after the arrival of the Russian “Wagner” forces, which disrupted the already fragile balance in northern Mali.
To secure their positions in northern Mali, their historical stronghold, they regularly patrol in their pick-up trucks, particularly around Tinzawatene, the main recruitment area for these youths, located 1,800 km from Bamako. At night, they sleep under the open sky in sleeping bags, whether it is hot or cold. Patrols resume in this endless desert at the first light of day. Danger awaits them at any moment, most often from the sky. These are drones from the Malian Air Force, known for bombing anything that moves, including civilians.
“It’s Azawad, not Mali,” they repeat, reminding that, for them, this land does not belong to the Malian State.
The Azawad Liberation Front, as an armed separatist movement, continues to hold its positions in northern Mali, in Azawad. Protecting local populations remains one of its main missions. This is why it warmly welcomes new young recruits — volunteers coming to reinforce its defense and presence on the ground.