Christchurch, 5 ans après
En septembre 2010, un premier séisme frappait la ville de Christchurch en Nouvelle-Zélande, suivi d'un second plus important le 22 février 2011, de magnitude 6.3 sur l'échelle de Richter, tuant 185 personnes et créant d'innombrables dégâts. Plus de 100.000 maisons ont été endommagées et près de 11.500 ont été jugées inhabitables après les tremblements de terre. Environ 80% du quartier central des affaires a été ou reste à démolir en raison de problèmes de sécurité.
La catastrophe a déclenché un énorme programme de destruction et reconstruction. Mais cinq ans après, le réaménagement prend du temps, en particulier dans le centre-ville qui portait le poids des tremblements de terre. Le paysage a été profondément modifié, entre tas de gravats, vides béants et bâtiments condamnés. Certains édifices emblématiques particulièrement fragiles, tels la cathédrale de Christchurch ou la Cathédrale du Saint-Sacrement, se trouvent toujours en ruines.
Cependant, la Mairie et les habitants eux-mêmes n'entendent pas déserter le centre-ville. Au contraire : dans les interstices, les initiatives publiques ou associatives se multiplient pour redonner vie à la ville et lui offrir un nouveau départ, tourné vers un mode de vie plus écologique et respectueux des personnes.
La gare routière centrale a été l'un des premiers bâtiments reconstruit. Une Cathédrale provisoire en carton du diocèse anglican de Christchurch, conçu par l'architecte Shigeru Ban, a été ouverte en août 2013. Cafés et restaurants reviennent petit à petit, tel le C1 Espresso, l'un des tout premiers. Le projet «Re:START» a implanté des commerces en centre-ville dans des containers maritimes. Le projet «Greening the rubble» propose aux propriétaires de terrains vacants d'y installer de mini jardins publics. L'organisation Spectrum, soutenue par la Mairie, a quant à elle confié une dizaine de murs de la ville à des artistes de street art pour y réaliser des fresques murales.
Christchurch, 5 ans après
En septembre 2010, un premier séisme frappait la ville de Christchurch en Nouvelle-Zélande, suivi d'un second plus important le 22 février 2011, de magnitude 6.3 sur l'échelle de Richter, tuant 185 personnes et créant d'innombrables dégâts. Plus de 100.000 maisons ont été endommagées et près de 11.500 ont été jugées inhabitables après les tremblements de terre. Environ 80% du quartier central des affaires a été ou reste à démolir en raison de problèmes de sécurité.
La catastrophe a déclenché un énorme programme de destruction et reconstruction. Mais cinq ans après, le réaménagement prend du temps, en particulier dans le centre-ville qui portait le poids des tremblements de terre. Le paysage a été profondément modifié, entre tas de gravats, vides béants et bâtiments condamnés. Certains édifices emblématiques particulièrement fragiles, tels la cathédrale de Christchurch ou la Cathédrale du Saint-Sacrement, se trouvent toujours en ruines.
Cependant, la Mairie et les habitants eux-mêmes n'entendent pas déserter le centre-ville. Au contraire : dans les interstices, les initiatives publiques ou associatives se multiplient pour redonner vie à la ville et lui offrir un nouveau départ, tourné vers un mode de vie plus écologique et respectueux des personnes.
La gare routière centrale a été l'un des premiers bâtiments reconstruit. Une Cathédrale provisoire en carton du diocèse anglican de Christchurch, conçu par l'architecte Shigeru Ban, a été ouverte en août 2013. Cafés et restaurants reviennent petit à petit, tel le C1 Espresso, l'un des tout premiers. Le projet «Re:START» a implanté des commerces en centre-ville dans des containers maritimes. Le projet «Greening the rubble» propose aux propriétaires de terrains vacants d'y installer de mini jardins publics. L'organisation Spectrum, soutenue par la Mairie, a quant à elle confié une dizaine de murs de la ville à des artistes de street art pour y réaliser des fresques murales.