Pitt a coq
En Guadeloupe comme dans une grande partie du bassin caribéen, la pratique des combats de coqs est encore tolérée. Elle constitue pour ses défenseurs un véritable pan du patrimoine culturel immatériel.
Chaque dimanche, de janvier a juillet, les coqueleurs se retrouvent dans les quelques gallodromes encore en activité sur l'ile.
Si la question de la souffrance animale est aujourd'hui clairement soulevée, elle se heurte fortement a la resistance de la communauté de ceux a qui cette tradition a été transmise, de générations en générations.
Bien que l'argent et l'appat du gain representent des moteurs non négligeables, - les mises dans certains combats pouvant monter parfois jusqu'a 10 000 euros - les liens sociaux tissés autour de cette pratique semblent également importants.
Ce reportage propose une incursion dans l'univers de ces combats de coqs, très largement dominés par un public masculin.
Pitt a coq
In Guadeloupe, as in much of the Caribbean basin, the practice of cockfighting is still tolerated. For its defenders, it represents a veritable part of intangible cultural heritage.
Every Sunday from January to July, cockfighters gather at the island's few remaining gallodromes.
While the issue of animal suffering is now clearly raised, it is strongly resisted by the community of those to whom this tradition has been handed down, from generation to generation.
Although money and the lure of gain represent not inconsiderable driving forces, -the stakes in some fights can sometimes be as high as €10 000- the social ties woven around this practice also seem important.
This report offers a glimpse into the world of cockfighting, largely dominated by a male audience.