J'écris
J'écris
cette impuissance ressentie face à l'ignominie.
J'écris cette douleur inouïe, brutale, profonde.
J'écris le silence traduisant l'effroi avec lequel j'ai vécu ces jours sur Paris en ce mois de novembre.
J'écris l'insomnie, ce noeud difficile à défaire.
Le sel d'argent opère et une forte odeur de chimie se dégage lorsque je découvre le papier. Etrangement, pour quelques photographies, l'image n'apparait que sur le négatif et le papier reste noir. Comme si l'émotion ressentie se transposait sur cette matière que l'on garde pour soi. J'ai alors décidé de l'utiliser et le conserver.
Car finalement j'écris avec force ma résistance à l'obscurantisme. L'image est mon témoignage quel que soit le support conservé. C'est ma liberté. C'est par elle que je combats la violence, exutoire quotidien pour exprimer ces maux et retrouver la paix.
J'écris
J'écris
cette impuissance ressentie face à l'ignominie.
J'écris cette douleur inouïe, brutale, profonde.
J'écris le silence traduisant l'effroi avec lequel j'ai vécu ces jours sur Paris en ce mois de novembre.
J'écris l'insomnie, ce noeud difficile à défaire.
Le sel d'argent opère et une forte odeur de chimie se dégage lorsque je découvre le papier. Etrangement, pour quelques photographies, l'image n'apparait que sur le négatif et le papier reste noir. Comme si l'émotion ressentie se transposait sur cette matière que l'on garde pour soi. J'ai alors décidé de l'utiliser et le conserver.
Car finalement j'écris avec force ma résistance à l'obscurantisme. L'image est mon témoignage quel que soit le support conservé. C'est ma liberté. C'est par elle que je combats la violence, exutoire quotidien pour exprimer ces maux et retrouver la paix.