Africains en Israël
Plus de 45000 demandeurs d'asile africains sont entrés en Israël par le Sinaï, la plupart (73%) sont Erythréens. L'Erythrée applique l'un des régimes les plus brutaux et les plus répressifs au monde et est surnommée «la Corée du Nord d'Afrique». Sans un système judiciaire civil et sans libertés civiles, l'État oblige les citoyens à un «service national» sans fin, qui est en fait du travail forcé. La persécution, les peines de prison et la torture de ses propres citoyens forcent les Erythréens à la fuite et à chercher refuge ailleurs.
Ils passent par l'Ethiopie puis le Soudan pour finir dans le Sinaï, la proximité d'Israël étant une option plus acceptable et moins dangereuse que de finir dans les geôles des trafiquants d'être humain Lybiens. C'est ainsi que depuis plus de 10 ans Israel est devenu un pays d'immigration Africaine.
Israël a une politique de «protection temporaire» ou de «retard de renvoi» pour ces demandeurs d'asile. Mais très peu d'entre eux sont reconnu comme des réfugiés. Les Erythréens des demandeurs d'asile, chrétiens orthodoxes, vivent pour la plupart dans des quartiers marginalisés, au sud de Tel-Aviv, dans des quartiers pauvres de Jérusalem, Eilat, Arad et Ashkelon.
Après s'être rendu compte que priver les demandeurs d'asile des droits fondamentaux ne les dissuade pas de venir malgré la clôture de la frontière égyptienne, le gouvernement a adopté et amendé la loi anti-infiltration (utilisée à l'origine contre les terroristes dans les années 1950). Selon la deuxième version de cette loi, les demandeurs d'asile entrant en Israël après décembre 2013 seront emprisonnés pour un an. Après avoir passé une année en prison sans jugement, ils seront envoyés dans un camp d'internement, que l'Etat appelle "centre ouvert pour les résidents" situé en face de la prison de Saharonim, près de la frontière israélo-égyptienne. Avec les nouveaux arrivants, les demandeurs d'asile déjà en Israël peuvent également être emprisonnés dans ce camp de détention «ouvert» connu sous le nom de «Holot». Ceux qui ont des familles avec enfants sont exemptés de Holot.
Pour la première fois dans l'histoire d'Israël, la Haute Cour a annulé à deux reprises la même loi, mais pour la contourner, le gouvernement a adopté un troisième amendement, qui maintient en vigueur que les demandeurs d'asile seront emprisonnés pendant trois mois. L'objectif fondamental est de contraindre les demandeurs d'asile à partir «volontairement». Etant donné que les Erythréens ne peuvent pas être expulsés dans leur pays d?origine tel que l'énonce la convention de Genève signée par Israël en 1951, alors l'état offre 3000 € à ceux qui acceptent de partir au Rwanda ou en Ouganda.
Africains en Israël
Plus de 45000 demandeurs d'asile africains sont entrés en Israël par le Sinaï, la plupart (73%) sont Erythréens. L'Erythrée applique l'un des régimes les plus brutaux et les plus répressifs au monde et est surnommée «la Corée du Nord d'Afrique». Sans un système judiciaire civil et sans libertés civiles, l'État oblige les citoyens à un «service national» sans fin, qui est en fait du travail forcé. La persécution, les peines de prison et la torture de ses propres citoyens forcent les Erythréens à la fuite et à chercher refuge ailleurs.
Ils passent par l'Ethiopie puis le Soudan pour finir dans le Sinaï, la proximité d'Israël étant une option plus acceptable et moins dangereuse que de finir dans les geôles des trafiquants d'être humain Lybiens. C'est ainsi que depuis plus de 10 ans Israel est devenu un pays d'immigration Africaine.
Israël a une politique de «protection temporaire» ou de «retard de renvoi» pour ces demandeurs d'asile. Mais très peu d'entre eux sont reconnu comme des réfugiés. Les Erythréens des demandeurs d'asile, chrétiens orthodoxes, vivent pour la plupart dans des quartiers marginalisés, au sud de Tel-Aviv, dans des quartiers pauvres de Jérusalem, Eilat, Arad et Ashkelon.
Après s'être rendu compte que priver les demandeurs d'asile des droits fondamentaux ne les dissuade pas de venir malgré la clôture de la frontière égyptienne, le gouvernement a adopté et amendé la loi anti-infiltration (utilisée à l'origine contre les terroristes dans les années 1950). Selon la deuxième version de cette loi, les demandeurs d'asile entrant en Israël après décembre 2013 seront emprisonnés pour un an. Après avoir passé une année en prison sans jugement, ils seront envoyés dans un camp d'internement, que l'Etat appelle "centre ouvert pour les résidents" situé en face de la prison de Saharonim, près de la frontière israélo-égyptienne. Avec les nouveaux arrivants, les demandeurs d'asile déjà en Israël peuvent également être emprisonnés dans ce camp de détention «ouvert» connu sous le nom de «Holot». Ceux qui ont des familles avec enfants sont exemptés de Holot.
Pour la première fois dans l'histoire d'Israël, la Haute Cour a annulé à deux reprises la même loi, mais pour la contourner, le gouvernement a adopté un troisième amendement, qui maintient en vigueur que les demandeurs d'asile seront emprisonnés pendant trois mois. L'objectif fondamental est de contraindre les demandeurs d'asile à partir «volontairement». Etant donné que les Erythréens ne peuvent pas être expulsés dans leur pays d?origine tel que l'énonce la convention de Genève signée par Israël en 1951, alors l'état offre 3000 € à ceux qui acceptent de partir au Rwanda ou en Ouganda.