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IL FAUT SAUVER LES SERVICES D URGENCE DE BAGNERES DE BIGORRE
Le 6 septembre 2023, 500 personnes se sont rassemblées devant l'Hôpital de Bagnères de Bigorre pour protester contre la fermeture programmée des urgences à l'instar d'autres hôpitaux en France. Des représentants du personnel soignant de l'Hôpital de Bagnères de Bigorre, des syndicats CGT et FO, une quinzaine d'élus locaux dont le maire de Bagnère de Bigorre et la députée NUPES-LFI de la première circonscription des Hautes Pyrénées, Sylvie Ferrer, se sont mobilisés aux côtés de la population. En effet, depuis deux ans, les urgences de nuit sont fermées dans cet hôpital et depuis septembre 2023 les urgences de jour ont commencé à être fermées par intermittence, l'Agence Régionale de Santé, l'ARS, réclamant une répartition des patients entre les différents hopitaux de la region. Cette situation pousse les habitants de la commune, première station thermale du département, mais aussi des villages en altitude, à consulter des services d'urgence déjà très engorgés et situés dans des villes éloignées comme Tarbes, voire Toulouse, à plus de 2 heures. Un certain nombre d'habitants se plaignent de se rendre souvent par leurs propres moyens dans ces services d'urgence distants. Les médecins mobilisés demandent la signature de contrats en direct avec des urgentistes pour faire fonctionner les services d'urgence de jour puis de nuit. Sylvie Ferrer a dénoncé l'irresponsabilité des coupes budgétaires affectant le service public hospitalier, soulignant que la fermeture des services d'urgence provoquait des pertes avérées de chances de survie, question dont le Parlement devrait se saisir. Les syndicats Union Fédérale des Médecins, Ingénieurs.e.s, cadres et Techniciens.ne.s (UFMICT) - Confédération Générale du Travail (CGT) ont d'ailleurs réclamé la création d'une commission d'enquête parlementaire sur la surmortalité imputable aux fermetures des services d'urgence.
EMERGENCY SERVICES IN BAGNERES DE BIGORRE MUST BE SAVED
On September 6, 2023, 500 people gathered in front of the Bagnères de Bigorre hospital to protest against the planned closure of the emergency department, following the example of other hospitals in France. Representatives of the Bagnères de Bigorre hospital medical staff, the CGT and FO trade unions, and fifteen local elected representatives, including the mayor of Bagnère de Bigorre and Sylvie Ferrer, the NUPES-LFI group deputy for the first constituency of the Hautes Pyrénées, rallied alongside the local population. For the past two years, the hospital's night-time emergency services have been closed, and since September 2023 the daytime emergency services have been closed intermittently, as the Regional health agency (ARS). demands that patients be distributed between the region's various hospitals. This situation is forcing the inhabitants of the commune, the department's leading spa resort, but also of the villages at higher altitudes, to consult already overcrowded emergency services located in distant towns such as Tarbes, or even Toulouse, more than 2 hours away. And a number of those inhabitants complain they often travel by their own means to those distant emergency services. The mobilized doctors are calling for the signing of direct contracts with emergency physicians to operate emergency services during the day and night. The MP Sylvie Ferrer denounced the irresponsibility of the budget funding cutback afflicting the public hospital service, pointing out that the closure of emergency services was leading to a proven loss of life chances, an issue which Parliament should address. The French medical staff and workers Trade Unions (Union Fédérale des Médecins, Ingénieurs.e.s, cadres et Techniciens.ne.s - UFMICT) - Confédération Générale du Travail - CGT) unions have also called for a parliamentary commission of inquiry into the excess mortality attributable to emergency department closures.