SÉISME EN HAITI: SE RELEVER EN TANT QU'ARTISTE
Le 12 janvier 2010, un tremblement de terre faisait plus de 200.000 morts en Haïti et des millions de sans-abris à Port-au-Prince la capitale, et dans plusieurs villes de province. Avant le séisme, Jacmel, ville au sud de Port-au-Prince, réputée pour sa vie culturelle, attirait de nombreux touristes d'Haïti et de la diaspora. Cette ville subissait elle aussi aussi des dégâts considérables. La moitié des peintres et artisans de Jacmel perdait leur maison. La destruction des hôtels et des centres d'art ainsi que la paupérisation de la population privaient les artistes de revenus et de lieux de promotion. En juin 2010, de larges parties de Jacmel étaient encore sous les décombres. Six mois après la catastrophe, certains artistes rescapés vivaient encore dans des tentes ou bien dans leur maison dévastée. La situation des victimes était rendue plus précaire encore avec la saison des pluies et des ouragans. Malgré la catastrophe du 12 janvier 2010, les artistes n'avaient pas renoncé à développer leur art et à s'mpliquer dans des activités d'art-thérapie au profit des enfants traumatisés de Jacmel.
EARTHQUAKE IN HAITI: RECOVERING AS AN ARTIST
On January 12, 2010, a magnitude 7 earthquake caused the death of more than 200,000 people in Haiti and left millions homeless in Port-au-Prince the capital and provincial towns. Before the earthquake, Jacmel, a town south of Port-au-Prince, famous for its cultural life, attracted many tourists from across the Caribbean island and the diaspora. The earthquake also severely hit the city. Half of painters and craftsmen in Jacmel lost their house. Destruction of the hotels and impoverishment of the population deprived the artists of income and promoting places. In June 2010, large parts of Jacmel were still buried under the rubbles. Six months after the disaster, some of the artists still lived in tents or in their collapsed house. Victims condition was made even more precarious with the rainy seasons and the hurricanes. Despite the disaster, the artists did not give up to develop their art and to alleviate sufferings of traumatized children of Jacmel through art-therapy activities.