Eldorado
Chacun son Eldorado. Le mien se situe en Espagne. Ce qui fait de moi une sorte de deconquistador, ou un conquistador à l'envers, si l'on veut. Avec tout de même un point commun, la quête insensée d'un mythe, d'un simple mirage. Et l'or qui m'appelle, ce sont des visions, puissantes, directes, jaillissant en panoramique de ces vastes terres pleines de silences et de matières.
Plateaux arides, montagnes lointaines, routes sans fin, villages isolés, voici mon Far West imaginaire, l'espace de conquête de toutes mes obsessions. L'Espagne de la poussière, du soleil et du vent. L'Espagne de Sergio Leone, immense, brute, filmique. L'Espagne qui me saute aux yeux, qui m'assaille et me hante. Celle qui m'oblige à tourner sans cesse, traversant sans m'arrêter des régions entières, fonçant à l'instinct, comme attiré par les oasis où je pourrais enfin épancher une soif originelle.
Mon Eldorado est espagnol, dressé dans un décor d‘asphalte, de murs opaques et de déserts humains. Entre inspiration et hypnose, j'y photographie le film que je finis par être persuadé de vivre. Un film d'aventure, intense et intime, sans histoire ni héros, avec pour simple scénario une petite légende : "Ne pensez pas à ce que vous voyez, voyez ce que vous pensez."
Eldorado
Chacun son Eldorado. Le mien se situe en Espagne. Ce qui fait de moi une sorte de deconquistador, ou un conquistador à l'envers, si l'on veut. Avec tout de même un point commun, la quête insensée d'un mythe, d'un simple mirage. Et l'or qui m'appelle, ce sont des visions, puissantes, directes, jaillissant en panoramique de ces vastes terres pleines de silences et de matières.
Plateaux arides, montagnes lointaines, routes sans fin, villages isolés, voici mon Far West imaginaire, l'espace de conquête de toutes mes obsessions. L'Espagne de la poussière, du soleil et du vent. L'Espagne de Sergio Leone, immense, brute, filmique. L'Espagne qui me saute aux yeux, qui m'assaille et me hante. Celle qui m'oblige à tourner sans cesse, traversant sans m'arrêter des régions entières, fonçant à l'instinct, comme attiré par les oasis où je pourrais enfin épancher une soif originelle.
Mon Eldorado est espagnol, dressé dans un décor d‘asphalte, de murs opaques et de déserts humains. Entre inspiration et hypnose, j'y photographie le film que je finis par être persuadé de vivre. Un film d'aventure, intense et intime, sans histoire ni héros, avec pour simple scénario une petite légende : "Ne pensez pas à ce que vous voyez, voyez ce que vous pensez."