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250 FEMMES, HOMMES ET ENFANTS DANS UN CAMPEMENT À BAGNOLET
Massanaba, Rokyia, Davit, Lauretta, Bamba, Fofana, Karidja, Magatikadi, Awa et les autres originaires de Guinée, Cote d'Ivoire, Italie, Géorgie, Afghanistan, Erythrée, Somalie et d'ailleurs survivent dans un campement à Bagnolet aux côtés de 250 autres femmes, hommes et enfants. Fatimata et Maryam ont quinze jours, Mohammed a un mois, Awa est enceinte de 7 mois. Alors que les centres d'hébergement d'urgence dédiés aux familles ukrainiennes se vident, le gouvernement refuse catégoriquement d'y héberger les familles non-ukrainiennes.
Depuis la manifestation qui a eu lieu samedi dernier devant le premier accueil dédié aux personnes fuyant la guerre en Ukraine, les familles ont décidé de rester à Bagnolet afin de mettre fin à leur errance d'un bout de trottoir à l'autre. Une grande partie de ces familles avaient pourtant pu obtenir une mise à l'abri d'urgence il y a quelques semaines par la Mairie de Paris, avant d'être remises à la rue dans la foulée par la préfecture.
250 WOMEN, MEN AND CHILDREN IN A CAMP IN BAGNOLET
Massanaba, Rokyia, Davit, Lauretta, Bamba, Fofana, Karidja, Magatikadi, Awa and others from Guinea, Cote d'Ivoire, Italy, Georgia, Afghanistan, Eritrea, Somalia and elsewhere are surviving in a camp in Bagnolet alongside 250 other women, men and children. Fatimata and Maryam are fifteen days old, Mohammed is one month old, Awa is seven months pregnant. While the emergency shelters dedicated to Ukrainian families are emptying, the government categorically refuses to accommodate non-Ukrainian families.
Since the demonstration that took place last Saturday in front of the first reception center dedicated to people fleeing the war in Ukraine, the families have decided to stay in Bagnolet in order to end their wandering from one side of the street to the other. A large number of these families had been able to obtain emergency shelter a few weeks ago from the Paris City Hall, before being put back on the street by the prefecture.