Abbaye Sainte Marie du Rivet : Communauté de moniales trappistes.
Blottie au creux d'un vallon boisé, l'Abbaye Sainte Marie du Rivet doit sa renaissance à la construction d'un aéroport. En 1936, les moniales trappistines du monastère de Blagnac quittent la région toulousaine pour protéger la tranquillité de leur vie contemplative et s'installent au Rivet.
L'abbaye tire son nom d'un ruisseau qui traverse le domaine, et qui se nomme le Rivet, affluent du Beuve lui-même affluent de la Garonne.
Sur le site de l'abbaye, située à Auros en Gironde, se trouve une grotte identique à celle de Lourdes ! C'est la grotte qui décida l'abbesse de Blagnac à acquérir le Rivet. Une ancienne religieuse de son abbaye, Soeur Gertrude, est la cousine de Bernadette Soubirous. Elle vit là un signe. Soeur Gertrude repose aujourd'hui au Rivet, à proximité de la grotte.
La communauté de l'abbaye Sainte- Marie du Rivet rassemble quatorze moniales trappistines d'origines et, pour certaines, de nationalités, différentes. Fidèles a la règle de saint Benoit « prière et travail », elles prient sept fois par jour avec un premier office a 4h30 (Vigiles, office du grand matin) et travaillent pour un artisanat monastique de qualité reconnue. Ainsi, le travail manuel étant fondamental dans la spiritualité cistercienne et que les monastères vivent de leurs petites entreprises, une tâche est assignée à chaque religieuse de l'abbaye. Certaines moniales confectionnent des biscuits (galettes, sablés, macarons) d'autres des santons, des bougies et des foulards de soie peints.
Aujourd'hui la vie monastique continue dans ce lieu chargé d'Histoire et les moniales de mère Marie-Christine, abbesse du Rivet, continuent de restaurer et d'aménager