Perdidos
Anciens de la guérilla révolutionnaire sandiniste (Revoluciòn sandinista) ou de la contre-révolution soutenue par les Etats-Unis (Resistencia nicaragüense), les gardiens du parking du mercato Huembes, à Managua, portent aujourd'hui le même uniforme. Ce n'est pas une tenue de combattant, c'est l'uniforme que leur a fourni l'ONG italienne Movimondo, qui oeuvre pour la réinsertion des handicapés.
Désormais unis par leurs mutilations, leurs handicaps, et le traumatisme lié au conflit, ces frères ennemis d'il y a 20 ans se lient d'amitié. Symboles des meurtrissures du Nicaragua et de la réconciliation nationale, prônée aujourd'hui encore par le président Daniel Ortega, leur difficulté à se réinsérer et leurs larmes de dépit les font se considérer comme les grands perdants de la Révolution.
A la fin des années 80, la guerre civile entre sandinistes et contras s?est achevée au Nicaragua, avec un bilan terrible pour ce tout petit pays d'Amérique Centrale : 57000 victimes dont 29000 tués.
Perdidos
Anciens de la guérilla révolutionnaire sandiniste (Revoluciòn sandinista) ou de la contre-révolution soutenue par les Etats-Unis (Resistencia nicaragüense), les gardiens du parking du mercato Huembes, à Managua, portent aujourd'hui le même uniforme. Ce n'est pas une tenue de combattant, c'est l'uniforme que leur a fourni l'ONG italienne Movimondo, qui oeuvre pour la réinsertion des handicapés.
Désormais unis par leurs mutilations, leurs handicaps, et le traumatisme lié au conflit, ces frères ennemis d'il y a 20 ans se lient d'amitié. Symboles des meurtrissures du Nicaragua et de la réconciliation nationale, prônée aujourd'hui encore par le président Daniel Ortega, leur difficulté à se réinsérer et leurs larmes de dépit les font se considérer comme les grands perdants de la Révolution.
A la fin des années 80, la guerre civile entre sandinistes et contras s?est achevée au Nicaragua, avec un bilan terrible pour ce tout petit pays d'Amérique Centrale : 57000 victimes dont 29000 tués.