Okupazioa
Depuis le mercredi 23 juin, des paysans membres d'Euskal Herriko Laborarien Batasuna (ELB), un syndicat paysan basque rattaché à la Confédération paysanne, occupent des terres à Arbonne pour protester contre leur vente à un prix spéculatif : 3,2 millions d'euros pour 15 hectares, une maison et un bâtiment abandonné. Ils se relaient jour et nuit pour tenter de contrer la transaction.
La Société d'aménagement foncier et d'établissement rural (Safer ; l'établissement de gestion des terres agricoles) avait évalué le bien à 800 000 euros, soit quatre fois moins. Elle a ainsi déposé un dossier de préemption partielle pour les 12 hectares de terres uniquement, qui permettrait à celles-ci d'être prioritairement attribuées à l'installation d'un agriculteur. Mais le vendeur peut refuser de les céder à cette somme inférieure, et demander à la Safer de payer le prix fort. Un scénario inenvisageable pour les paysans, qui estiment que ce serait participer au « cercle vicieux de la spéculation ». En attendant, ils occupent donc le terrain afin de mettre en lumière les problématiques d'accès au foncier agricole, qui se sont encore accentuées depuis la crise sanitaire, et la flambée des prix du foncier et de l'immobilier au Pays basque.
Source: Reporterre
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Since the 23rd of June, farmers from Euskal Herriko Laborarien Batasuna (ELB), occupy lands in Arbonne to protest against speculation.
The french organization Safer that manages rural lands evaluated the land at 800 000 euros, a fourth of the selling price. It preempted the agricultural land so that it remains available for a farmer's activity. The seller however can refuse and ask for a higher price. Locals farmers say it would contribute to the vicous circle of speculation. For now, they occupy the land to shed some light on increasing local issues of agricultural property, especially since the health crisis, and the sudden rise of prices in property and real estate.