Manifestation Refugiés Cape Town - Liberation
Liberation des manifestants arretés durant le raid de la police.
Le 30 Octobre 2019, 23 eme jour de manifestations, les manifestants se sont fait expulsés par la force.
Suite à la résurgence des attaques xénophobes en Afrique du Sud, les réfugiés et les demandeurs d'asile ont commencé un « sit-in » devant le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés au Cap pour demander une solution. Depuis lors, la manifestation s'est étendue à d'autres grandes villes, dont Pretoria et Durban.
Craignant pour leur vie et leur sécurité personnelle à l'intérieur des frontières de l'Afrique du Sud, des centaines d'hommes, femmes et enfants, dorment devant les bureaux et demandent à être expulsés du pays.
Même si l'Afrique du Sud a officiellement une politique ouverte pour les réfugiés, leur permettant de travailler et d'étudier dans le pays au lieu d'être « stationnés » dans des camps de réfugiés, la réalité sur le terrain est plus compliquée.
L'obtention du statut de réfugié est un processus long et ardu, et la plupart des demandeurs voient leur demande rejetée. Une fois qu'une procédure d'appel a été déposée, les demandeurs obtiennent des permis temporaires qu'ils doivent renouveler (souvent sur une base mensuelle), ce qui rend très difficile pour eux de trouver un emploi, ouvrir un compte bancaire et être acceptés dans les écoles.
Refugee protest Cape Town - Release
Release of protesters arrested during the police raid.
Following the resurgence of xenophobic attacks in South Africa, refugees and asylum seekers have started a sit in in front of the United Nations High Commissioner for Refugees in Cape Town asking for a solution. Since then the protest has spread to other major cities, including Pretoria and Durban.
Fearing for their lives and personal safety within the border of South Africa, hundreds of men women and children are sleeping in front of the offices and demanding to be taken out of the country.
Even though South Africa officially has an open policy for refugees, allowing them to work and study in the country instead of being « parked » in refugee camps, the reality on the ground is more complicated.
Obtaining the Refugee status is a long and strenuous process and most applicants see their application denied. Once an appeal procedure has been filed, applicants get issued temporary permits that they have to renew (often on a monthly basis), making it very difficult for them to get employed, open a bank account and be accepted in schools.