Hérault | Vignes et pesticides : toxic mix
Charles Morin, ancien viticulteur et administrateur de l'association Phyto-Victimes, a développé une polyradiculonévrite inflammatoire démyélinisante chronique (PIDC) après des années d’exposition à l’arsenic utilisé dans les vignes. Sa maladie a été reconnue au terme d’un long parcours administratif et judiciaire. Dans certaines régions viticoles françaises, des cas de cancer, de Parkinson ou de maladies nerveuses sont de plus en plus signalés. À Saint-Mathieu-de-Tréviers, près du Pic-Saint-Loup, Cédric Renaud, dont la maison borde les parcelles, s’inquiète des effets des traitements sur la santé de ses enfants.
Ces témoignages illustrent la tension récurrente entre santé publique et pratiques agricoles et soulèvent des questions sur la réglementation des produits chimiques ainsi que sur la reconnaissance de leurs effets.
Hérault | Vines and pesticides : a toxic mix
Charles Morin, a former winemaker and administrator of the Phyto-Victimes association, developed chronic inflammatory demyelinating polyradiculoneuropathy (CIDP) after years of exposure to arsenic used in the vineyards. His illness was recognized only after a long administrative and legal process.
In certain French wine-growing regions, cases of cancer, Parkinson’s disease, and nervous system disorders are increasingly reported. In Saint-Mathieu-de-Tréviers, near Pic-Saint-Loup, Cédric Renaud, whose house borders the vineyards, is concerned about the effects of these treatments on his children’s health. These testimonies highlight the recurring tension between public health and agricultural practices and raise questions about the regulation of chemical products as well as the recognition of their effects.