Cévennes | Les Harkis de la Lozère
Dans les années 1960, plus d’un millier de Harkis et leurs familles ont été rapatriés en Lozère après l’indépendance de l’Algérie. Répartis dans des hameaux et des camps de forestage, ils ont notamment été mis à disposition de l’Office des Eaux et des Forêts (ONF), avant d’être relogés dans des cités, une fois les camps fermés.
La vie dans ces lieux a profondément marqué les familles : froid, isolement, logements très précaires, encadrement strict…
Aujourd’hui, il ne reste que quelques traces de leur passage, un peu de menthe du Djebel Amour au pied d'un pommier…
Extrait.
Cévennes | Lozere s Harkis
In the 1960s, more than a thousand Harkis and their families were relocated to Lozère after Algeria’s independence. Settled in hamlets and forestry camps, they were notably assigned to work for the National Forestry Office (ONF), before being rehoused in housing estates once the camps closed.
Life in these places left a deep mark on the families: isolation, very precarious housing, strict oversight…
Today, only a few traces of their presence remain, like some mint from the Djebel Amour planted at the foot of an apple tree…