LES EXPULSES DE LA CHAPELLE
"Je n'ai même pas de tente, je dors à même le sol comme un animal. Pourquoi sommes nous traités ainsi ?", lance désespéré un jeune exilé afghan, lundi 7 novembre, sous le métro la Chapelle où il dort avec plus de 200 autres hommes. La plupart sont originaires d'Afghanistan et d'Afrique. Lors de la denière mise à l'abri, le 27 octobre dernier, ils n'ont pu monter dans les bus et ont été chassés par la police. Nassés et gardés sur le trottoir pendant deux jours, ils ont finalement pu se réinstaller sous le métro, pour nombre d'entre eux sans tente et sans couverture... Ils attendent la prochaine mise à l'abri. Depuis 10 jours les bénévoles se relaient sur place, offrant un repas chaud, un peu de musique ou une coupe de cheveux aux exilés. Depuis 7 ans, des camps se forment régulièrement dans la capitale et en périphérie. Alors que la guerre en Ukraine a montré que la France avait les capacités d'accueillir les réfugiés rapidement et dignement, les associations dénoncent le deux poids deux mesures dans la politique d'accueil.
THE EXPELLED FROM LA CHAPELLE
"I don't even have a tent, I sleep on the ground like an animal. Why are we treated like this?", Despaired a young Afghan refugee, Monday, November 7, under the metro La Chapelle where he sleeps with more than 200 other men. Most are from Afghanistan and Africa. During the last shelter, on October 27, they were unable to board the buses and were chased away by the police. Nassated and kept on the sidewalk for two days, they were finally able to settle under the subway, many of them without tents and without blankets... They are waiting for the next shelter. For 10 days the volunteers have been taking turns on the spot, offering a hot meal, a little music or a haircut to the exiles. For 7 years, camps have been formed regularly in the capital and on the outskirts. While the war in Ukraine has shown that France has the capacity to welcome refugees quickly and with dignity, associations denounce the double standards in the reception policy.