Le souffle de la bête
L'utilisation d'un casque est nécessaire pour une restitution en 3D du son.
"Par les jeux de compositions sonores et visuelles, leurs rythmiques et leurs tonalités, il est proposé ici de questionner l'importance du respect de la temporalité de vie d'animaux d'élevage. Afin de permettre une meilleure vue d'ensemble de cette problématique, les spectateurs vont passer d'un cadre d'élevage raisonné extensif, avec ses propres sonorités et éléments visuels, à un cadre industriel, ayant d'autres propriétés sensorielles plus chargées et éloignées de la nature de l'animal.
L'installation a été pensée en deux parties. La première est essentiellement constituée de photographies à grand tirage, des portraits larges d'animaux pour créer une relation intime avec le spectateur. Puis, le visiteur entre dans le lieu d'élevage et se laisse peu à peu immerger par les ambiances sonores et visuelles d'une chaîne de production industrielle. Nous avons voulu penser la déambulation au sein de l'installation comme un rythme brisé, celui d'un rapport à l'animal qui se distend pour laisser place à une chaîne de fabrication froide et automatisée.
En faisant ressentir les différentes ambiances sonores et visuelles vécues par des animaux élevés selon des modèles extensifs ou agro-industriels, le spectateur est amené à nourrir sa réflexion sur deux pratiques d'élevage distinctes. Les spectateurs se retrouvent immergés au centre d'un espace acoustique crée par des souffles et des respirations d'animaux de ferme et des sonorités de leurs lieux de vie (étables, champs, élevages industriels). La création sonore mêle sons organiques, compositions électroacoustiques et paysages sonores recomposés des lieux de vie. L'écoute se fait au centre d'un espace rectangulaire à l'aide de casques d'écoute, les captations sonores ayant été réalisées avec un dispositif de captations stéréo binaural permettant une sensation en trois dimensions.
Les spectateurs rentrent tout d'abord dans un corridor. De part et d'autre des murs de ce couloir, ils peuvent s'arrêter pour regarder six portraits grand tirage (1m20 sur 80 cm) d'animaux domestiqués pour l'élevage. Au bout du couloir, un rideau marque l'entrée d'un espacede 25 mètres carrés. Deux systèmes d'écran en trois épaisseurs à moustiquaire sont placés aux deux angles face à l'entrée. Les écrans sont constitués de trois couches de tulle de moustiquaire pour imprimer les images en donnant une sensation de reliefs. Ils diffusent alors en boucle la vidéo écrite conjointement avec la création sonore.
Les spectateurs peuvent dans le même temps se saisir d'un casque pendu au plafond et se nourrissent, tels des animaux dans un enclos, de la création sonore accompagnant la vidéo de 8 minutes. Ils sont ainsi immergés dans l'univers d'animaux soumis à des conditions d'élevage allant d'une agriculture extensive à un modèle agro-industriel. Cette pièce sonore mêle sons organiques d'animaux d'élevage (souffles, mastication, sabots, cris, bêlement), paysages sonores recomposés de leur environnement d'élevage et sons retravaillés en électroacoustique. Certaines prises de sons sont captées en binaural offrant une sensation 3D aux spectateurs, les immergeant comme s'ils se trouvaient dans le lieu d'élevage. "
Réalisation visuelle James Keogh / Réalisation sonore Benoît Bories (Faïdos sonore)
Le souffle de la bête
L'utilisation d'un casque est nécessaire pour une restitution en 3D du son.
"Par les jeux de compositions sonores et visuelles, leurs rythmiques et leurs tonalités, il est proposé ici de questionner l'importance du respect de la temporalité de vie d'animaux d'élevage. Afin de permettre une meilleure vue d'ensemble de cette problématique, les spectateurs vont passer d'un cadre d'élevage raisonné extensif, avec ses propres sonorités et éléments visuels, à un cadre industriel, ayant d'autres propriétés sensorielles plus chargées et éloignées de la nature de l'animal.
L'installation a été pensée en deux parties. La première est essentiellement constituée de photographies à grand tirage, des portraits larges d'animaux pour créer une relation intime avec le spectateur. Puis, le visiteur entre dans le lieu d'élevage et se laisse peu à peu immerger par les ambiances sonores et visuelles d'une chaîne de production industrielle. Nous avons voulu penser la déambulation au sein de l'installation comme un rythme brisé, celui d'un rapport à l'animal qui se distend pour laisser place à une chaîne de fabrication froide et automatisée.
En faisant ressentir les différentes ambiances sonores et visuelles vécues par des animaux élevés selon des modèles extensifs ou agro-industriels, le spectateur est amené à nourrir sa réflexion sur deux pratiques d'élevage distinctes. Les spectateurs se retrouvent immergés au centre d'un espace acoustique crée par des souffles et des respirations d'animaux de ferme et des sonorités de leurs lieux de vie (étables, champs, élevages industriels). La création sonore mêle sons organiques, compositions électroacoustiques et paysages sonores recomposés des lieux de vie. L'écoute se fait au centre d'un espace rectangulaire à l'aide de casques d'écoute, les captations sonores ayant été réalisées avec un dispositif de captations stéréo binaural permettant une sensation en trois dimensions.
Les spectateurs rentrent tout d'abord dans un corridor. De part et d'autre des murs de ce couloir, ils peuvent s'arrêter pour regarder six portraits grand tirage (1m20 sur 80 cm) d'animaux domestiqués pour l'élevage. Au bout du couloir, un rideau marque l'entrée d'un espacede 25 mètres carrés. Deux systèmes d'écran en trois épaisseurs à moustiquaire sont placés aux deux angles face à l'entrée. Les écrans sont constitués de trois couches de tulle de moustiquaire pour imprimer les images en donnant une sensation de reliefs. Ils diffusent alors en boucle la vidéo écrite conjointement avec la création sonore.
Les spectateurs peuvent dans le même temps se saisir d'un casque pendu au plafond et se nourrissent, tels des animaux dans un enclos, de la création sonore accompagnant la vidéo de 8 minutes. Ils sont ainsi immergés dans l'univers d'animaux soumis à des conditions d'élevage allant d'une agriculture extensive à un modèle agro-industriel. Cette pièce sonore mêle sons organiques d'animaux d'élevage (souffles, mastication, sabots, cris, bêlement), paysages sonores recomposés de leur environnement d'élevage et sons retravaillés en électroacoustique. Certaines prises de sons sont captées en binaural offrant une sensation 3D aux spectateurs, les immergeant comme s'ils se trouvaient dans le lieu d'élevage. "
Réalisation visuelle James Keogh / Réalisation sonore Benoît Bories (Faïdos sonore)