Resistis : meilleur lendemain (Decembre 2022)
Ce travail a démarré en mars 2020 suite au huis clos imposé par la pandémie. Face à l'excès de diffusion des images sur les réseaux sociaux, et autres supports, Sandra Fastré mesure pleinement que la société est consommatrice d'images sans questionnement sur toute la chaîne professionnelle et s'interroge sur les dérives possibles du tout numérique. La construction de sens devient vitale.
Elle a utilisé un appareil jetable pour la production des images qui ont été réalisées dans son environnement géographique proche, puis se sont étendues à d'autres territoires suivant les périodes de déconfinements successifs vécus.
Sur un corpus de 33 photographies, elle choisit d'en extraire 9 dans ce diaporama. Il n'y a pas de sons, il n'y a pas de texte. C'est un face à face entre le spectateur et la photographie. Le dispositif de projection ressemble aux usages de tout un chacun mais ses paramètres sont volontairement mis en oeuvre par la photographe. Le spectateur ne peut pas choisir la chronologie des images, il ne peut pas décider des images présentes, la durée de consultation est délibérée, la distance physique l'est tout autant. Cette expérience doit interroger sur le travail de narration construit par le photographe, ses choix servent un propos et transmettent un message. Le tirage disparaît au profit d'un mur ou d'un écran questionnant la matérialité de la photographie. La temporalité de consultation est importante dans la mesure où tout processus de création exige des étapes intermédiaires, parfois plusieurs années pour réaliser une oeuvre mature. Enfin la distance vis à vis des photographies est incontournable aujourd'hui face au développement des fake news, détournements possibles avec les outils numériques toujours plus performants.
Participer à cette projection est déjà un acte en soi. Le début d'une prise de conscience que le processus de création en photographie est exigeant, nécessaire et qu'aucune intelligence artificielle ne peut se substituer à la construction d'une pensée artistique. Qu'en sera t-il de notre avenir? Peut-être sera-t-il meilleur ?
Resistis : meilleur lendemain (Decembre 2022)
Ce travail a démarré en mars 2020 suite au huis clos imposé par la pandémie. Face à l'excès de diffusion des images sur les réseaux sociaux, et autres supports, Sandra Fastré mesure pleinement que la société est consommatrice d'images sans questionnement sur toute la chaîne professionnelle et s'interroge sur les dérives possibles du tout numérique. La construction de sens devient vitale.
Elle a utilisé un appareil jetable pour la production des images qui ont été réalisées dans son environnement géographique proche, puis se sont étendues à d?autres territoires suivant les périodes de déconfinements successifs vécus.
Sur un corpus de 33 photographies, elle choisit d'en extraire 9 dans ce diaporama. Il n'y a pas de sons, il n'y a pas de texte. C'est un face à face entre le spectateur et la photographie. Le dispositif de projection ressemble aux usages de tout un chacun mais ses paramètres sont volontairement mis en oeuvre par la photographe. Le spectateur ne peut pas choisir la chronologie des images, il ne peut pas décider des images présentes, la durée de consultation est délibérée, la distance physique l'est tout autant. Cette expérience doit interroger sur le travail de narration construit par le photographe, ses choix servent un propos et transmettent un message. Le tirage disparaît au profit d'un mur ou d'un écran questionnant la matérialité de la photographie. La temporalité de consultation est importante dans la mesure où tout processus de création exige des étapes intermédiaires, parfois plusieurs années pour réaliser une oeuvre mature. Enfin la distance vis à vis des photographies est incontournable aujourd'hui face au développement des fake news, détournements possibles avec les outils numériques toujours plus performants.
Participer à cette projection est déjà un acte en soi. Le début d'une prise de conscience que le processus de création en photographie est exigeant, nécessaire et qu'aucune intelligence artificielle ne peut se substituer à la construction d'une pensée artistique. Qu'en sera t-il de notre avenir? Peut-être sera-t-il meilleur ?