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Skate life - Part one
Je me souviens avoir commencé le skateboard petit, lorsque c'était déjà à la mode. On portait des joggings aux couleurs criardes, et on se retrouvait avec les copains autour du rond point de nôtre lotissement à faire des courses, créer des tremplins, percés nos vêtements et se faire gronder par nos parents.
Quelques vingt cinq années plus tard, c'est un peu la même chose. Le skate cristallise tant d'émotions entre la rencontre et la découverte de l'autre, le goût de l'aventure et de liberté qu'il faut le plus souvent s'approprier, et pas mal de créations triomphales.
A travers ces années, le skate me permet de me questionner aussi sur la place de l'autorité et des règles à suivre. Malheureusement, parfois le skate se cantonne à des espaces dédiés, des skateparks. C'est ce que j'ai pu constater lors de ma reprise. On essaie de parquer ces jeunes ou moins jeunes dans un même endroit, généralement un peu loin de la ville ou à côté d'un stade. Ainsi, ils ne dérangent pas les riverains et les infrastructures urbaines. D'un côté cela a du bon! Il se crée une petite société, avec sa vie et ses codes. J'y retrouve des habitués que je commence à saluer.
Le skate est le monde qui l'entoure représente pour moi cette communion avec l'environnement. Une bande de copains se réapproprie l'espace urbain, l'utilise, créé et le module. Puis la nuit tombe, une pause, une bière et une cigarette... et l'un ou l'autre repart sur un trick impossible, la soirée ne fait que commencer.
A ce que j'ai pu voir, certaines des ces sensations sont diluées dans le "mainstream", mais pour beaucoup d'autres, elles frétillent encore.
J'ai donc souhaiter mettre cela en image. J'ai commencé par illustrer des parcs vides de skaters, puis essayer de les habiter.
La magie du skateboard n'est complètement perdu...
J'ai choisi de réaliser ce travail au long court en argentique 6x6 noir et blanc. Cette première partie se concentre sur la region Parisienne. Une seconde est en route à Toulouse.
Skate life - Part one
Je me souviens avoir commencé le skateboard petit, lorsque c'était déjà à la mode. On portait des joggings aux couleurs criardes, et on se retrouvait avec les copains autour du rond point de nôtre lotissement à faire des courses, créer des tremplins, percés nos vêtements et se faire gronder par nos parents.
Quelques vingt cinq années plus tard, c'est un peu la même chose. Le skate cristallise tant d'émotions entre la rencontre et la découverte de l'autre, le goût de l'aventure et de liberté qu'il faut le plus souvent s'approprier, et pas mal de créations triomphales.
A travers ces années, le skate me permet de me questionner aussi sur la place de l'autorité et des règles à suivre. Malheureusement, parfois le skate se cantonne à des espaces dédiés, des skateparks. C'est ce que j'ai pu constater lors de ma reprise. On essaie de parquer ces jeunes ou moins jeunes dans un même endroit, généralement un peu loin de la ville ou à côté d'un stade. Ainsi, ils ne dérangent pas les riverains et les infrastructures urbaines. D'un côté cela a du bon! Il se crée une petite société, avec sa vie et ses codes. J'y retrouve des habitués que je commence à saluer.
Le skate est le monde qui l'entoure représente pour moi cette communion avec l'environnement. Une bande de copains se réapproprie l'espace urbain, l'utilise, créé et le module. Puis la nuit tombe, une pause, une bière et une cigarette... et l'un ou l'autre repart sur un trick impossible, la soirée ne fait que commencer.
A ce que j'ai pu voir, certaines des ces sensations sont diluées dans le "mainstream", mais pour beaucoup d'autres, elles frétillent encore.
J'ai donc souhaiter mettre cela en image. J'ai commencé par illustrer des parcs vides de skaters, puis essayer de les habiter.
La magie du skateboard n'est complètement perdu...
J'ai choisi de réaliser ce travail au long court en argentique 6x6 noir et blanc. Cette première partie se concentre sur la region Parisienne. Une seconde est en route à Toulouse.