Costumes de chairs
Cette série a débuté avec de joyeux autoportraits argentiques me mettant en scène avec mon Camarade Intime, il y de ça plusieurs années: Une plage à Etretat, en France, et immortaliser nos souvenirs de vacances amoureux. Le costume de chair se voulait détourné de sa vocation initiale: les notions de sexualités sont placés en arrière plan, voir oubliés et transformés, créant ainsi des cartes postales kitchs un tantinet dérangeantes.
Le visage disparaît. Perte d'identité, perte de repaire, et pourtant rester à fleur de peau, à vif, les courbes du corps tout entier dévoilées en pleine nature où en pleine ville sous les yeux des passants. On a décliné cela dans divers espace-temps, au gré de mes fantasmes.
Puis est venu la rupture.
C'est là qu'à réellement débuté mon travail avec les
Costumes de Chairs.
De contes personnels ils ont voulu s'ouvrir au monde.
D'amusement ils sont passés à corps social.
Les questions d'identités et de genres restent en toiles de fond, mais au fur et à mesure des voyages et des rencontres avec d'autres cultures, elles vont diaologuer avec de nouvelles interrogations et revendications.
Costumes de chairs
This series began with cheerful silver self-portraits of me and my Intimate Partner several years ago on a beach in Etretat, France, immortalising our memories of a romantic holiday. The flesh suit was to be diverted from its original purpose: notions of sexuality were placed in the background, even forgotten and transformed, creating kitschy postcards that were a tad disturbing.
The face disappears. Loss of identity, loss of a place to call home, and yet still skin-deep, raw, the curves of the whole body revealed in the middle of nature or the city before the eyes of passers-by. We worked this out in different times and places, according to my fantasies.
Then came the break-up.
That's when my work with Costumes de Chairs really began.
From personal tales they wanted to open up to the world.
From amusement they became social bodies.
Questions of identity and gender remained in the background, but as I travelled and met other cultures, they were to become diaologised with new questions and demands.