Cendrillon jette l'éponge
« Tant que la condition féminine sera occultée ou relativisée, tant qu'elle ne sera pas suffisamment prise en compte par l'Etat et reconnue comme un véritable enjeu par la société toute entière, elle n'évoluera pas. »
Notre regard est codifié par la culture et c'est l'éducation, empreinte de la culture dominante, qui modèle en partie le regard que porte l'homme sur la femme mais également le regard que la femme porte sur des obligations journalières qu'elle a fini par considérer malgré elle, comme lui incombant naturellement.
Ce regard a tellement été ramené à un corps objet et au « désir - plaisir » de l'homme, que la violence qui est faite à la femme dans l'esthétisme du corps a fini par passer pour de l'amour.
Cette « douce » violence, profondément ancrée dans les cultures du monde entier, se produit dans toutes les situations socio-économiques. A tel point que des millions de femmes ne la jugent pas anormale.
Il me paraît donc nécessaire, pour que la situation des femmes évolue, que Cendrillon jette l'éponge...
Autodérision. C'est le maître mot de ce projet photographique, qui passe par une démarche participative de mes modèles.
Ce n'est pas elles que je photographie, mais un stéréotype, elles le savent et en jouent.
Ce qu'elles offrent le plus, c'est leur regard, leur rôle.
Dans la comédie, elle se donnent et m'étonnent.
Ces femmes là, c'est manifeste, se réapproprient leur liberté, leur identité, leur destin et leurs choix.
Cachés derrière les images, les hommes sont présents, participant d'une ouverture d'esprit certaine... Humour partagé... C'est fou comme le bonheur peut se distribuer quant on passe de l'innocence à la conscience.
Série de 12 photographies - 2012. Obtention de la bourse Défi Jeune.
Cendrillon jette l'éponge
« Tant que la condition féminine sera occultée ou relativisée, tant qu'elle ne sera pas suffisamment prise en compte par l'Etat et reconnue comme un véritable enjeu par la société toute entière, elle n'évoluera pas. »
Notre regard est codifié par la culture et c'est l'éducation, empreinte de la culture dominante, qui modèle en partie le regard que porte l'homme sur la femme mais également le regard que la femme porte sur des obligations journalières qu'elle a fini par considérer malgré elle, comme lui incombant naturellement.
Ce regard a tellement été ramené à un corps objet et au « désir - plaisir » de l'homme, que la violence qui est faite à la femme dans l'esthétisme du corps a fini par passer pour de l'amour.
Cette « douce » violence, profondément ancrée dans les cultures du monde entier, se produit dans toutes les situations socio-économiques. A tel point que des millions de femmes ne la jugent pas anormale.
Il me paraît donc nécessaire, pour que la situation des femmes évolue, que Cendrillon jette l'éponge...
Autodérision. C'est le maître mot de ce projet photographique, qui passe par une démarche participative de mes modèles.
Ce n'est pas elles que je photographie, mais un stéréotype, elles le savent et en jouent.
Ce qu'elles offrent le plus, c'est leur regard, leur rôle.
Dans la comédie, elle se donnent et m'étonnent.
Ces femmes là, c'est manifeste, se réapproprient leur liberté, leur identité, leur destin et leurs choix.
Cachés derrière les images, les hommes sont présents, participant d'une ouverture d'esprit certaine... Humour partagé... C'est fou comme le bonheur peut se distribuer quant on passe de l'innocence à la conscience.
Série de 12 photographies - 2012. Obtention de la bourse Défi Jeune.