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Paris - 1 er mai 2025
Chaque année, le 1er mai réunit syndicats, militants et citoyens dans les rues de Paris pour célébrer la Journée internationale des travailleurs, en mémoire des luttes ouvrières du XIXe siècle, notamment les événements sanglants de Chicago en 1886. En 2025, ce rendez-vous social et politique prend une résonance particulière : au-delà des revendications classiques – augmentation des salaires, défense des retraites, protection des services publics – les cortèges ont exprimé une colère vive face à un climat de répression croissante.
Ce 1er mai s’inscrit dans un contexte tendu, marqué par la dissolution récente de plusieurs organisations militantes, dont la Jeune Garde et Urgence Palestine, par le gouvernement. Cette décision, largement critiquée par une partie de la société civile, a ravivé les inquiétudes autour de la liberté d’expression et du droit à la contestation. Dans les rangs du défilé, syndicats (CGT, FO, Solidaires...), collectifs antiracistes, associations de soutien aux peuples opprimés et organisations politiques de gauche ont affirmé leur solidarité avec les mouvements dissous, dénonçant un pouvoir de plus en plus autoritaire.
Paris - 1st May 2025
Every year, May 1st brings together trade unions, activists and citizens in the streets of Paris to celebrate International Workers' Day, in memory of the workers' struggles of the 19th century, particularly the bloody events in Chicago in 1886. In 2025, this social and political rendezvous takes on a particular resonance: beyond the classic demands - higher wages, defence of pensions, protection of public services - the processions have expressed deep anger at a climate of increasing repression.
This May Day took place in a tense context, marked by the government's recent dissolution of several militant organisations, including the Young Guard and Urgence Palestine. This decision, widely criticised by a section of civil society, has rekindled concerns about freedom of expression and the right to protest. In the ranks of the marchers, trade unions (CGT, FO, Solidaires, etc.), anti-racist collectives, associations supporting oppressed peoples and left-wing political organisations affirmed their solidarity with the disbanded movements, denouncing an increasingly authoritarian government.