Si ordinaire, Quartier Castors, Rennes
Le confinement m'a permis de m'intéresser à nouveau à mon quartier: un ensemble de 150 maisons identiques construites après la seconde guerre coincé entre les maisons ouvrières des années 30 construites à base de schiste du bassin rennais et les grandes tours du sud de la ville de rennes: le quartier des castors.
S'approprier visuellement ces espaces si connus est un exercice compliqué car la surprise reste un élément important de l'acte photographique. Et pourtant, en opérant en mode photographe, on retrouve des éléments du paysage que l'on apprécie ailleurs, et les similitudes se retrouvent avec des paysages, des architectures déjà parcourus. Photographier l'ordinaire depuis de nombreuses années reste une priorité, devant ma porte ou sur un autre continent.
So ordinary, Quartier Castors, Rennes
The confinement allowed me to take a new interest in my neighbourhood: a group of 150 identical houses built after the Second World War, wedged between the working-class houses of the 1930s built from the shale of the Rennes basin and the tall towers of the south of the city of Rennes: the Beavers neighbourhood.
To visually appropriate these well-known spaces is a complicated exercise because surprise remains an important element of the photographic act. And yet, by operating in photographic mode, one finds elements of the landscape that one appreciates elsewhere, and the similarities are found with landscapes and architectures that one has already travelled through. Photographing the ordinary for many years remains a priority, whether on my own doorstep or on another continent.