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Portrait | Migline Paroumanou
Vernissage d'exposition de Migraine Paroumanou à la Friche, centre d'Art, dans la Ville du Port.
« ,comme avec la plupart de ses ouvres, Migline Paroumanou explore le lien à son île natale. Pour cette plasticienne d'origine réunionnaise, descendante d'engagés indiens, l'identité est inséparable de la création. Quel que soit le support ou le matériau mis en oeuvre, bambou, photos, objets rituels, son travail ne cesse d'interroger la mémoire, l'ancestralité ou la condition féminine. »
C'est par son souhait d'anoblir les objets du quotidien passé et présent de son île que l'artiste se distingue dans son travail sur la féy fig, appellation en créole réunionnais de la feuille de bananier.
Dans la culture hindoue, qui est la sienne, la feuille de banane a un caractère sacré par sa fonction de réceptacle aux offrandes destinées soit aux dieux, soit aux ancêtres. C'est aussi la feuille qui accueille les repas partagés après les rituels hindous, ou le dimanche lors d'un pique-nique traditionnel créole. »
Texte critique de Valérie Appert.
Portrait | Migline ParoumanouIsland Design
Opening art of Migraine Paroumanou in La Friche, Art center, le Port
"(...), as with most of her work, Migline Paroumanou explores the link with her native island. For this artist of Reunionese origin, descended from Indian indentured servicemen, identity is inseparable from creation. Whatever the medium or material she uses - bamboo, photos, ritual objects, etc. - her work never ceases to question memory, ancestrality and the female condition.
The artist's desire to ennoble everyday objects from her island's past and present sets her apart in her work on féy fig, the Reunionese Creole name for the banana leaf.
In Hindu culture, which is her own, the banana leaf has a sacred character, serving as a receptacle for offerings destined either for the gods or the ancestors. It is also the leaf on which meals are shared after Hindu rituals, or on Sundays during a traditional Creole picnic (...)".
Texte de Valérie Appert