Voyage au coeur de la solitude.
Les villes ont été construite pour échapper à l'isolement.
Mais comment peut t' on vivre dans une grande ville, avoir une famille, être très entouré, avoir une vie sociale développée, bénéficier des multiples moyens de transport, des réseaux sociaux, et se sentir seul ?
Certaines solitudes peuvent être liée à différents facteurs : vieillissement, désocialisation liée à l?emploi, ruptures familiales, déracinement ?
La solitude dans son étymologie est : "l'état d'un lieu désert".
Les formes d'habitats ne permettent plus le rassemblement des individus, et au lieu de susciter la rencontre, rendent l'homme plus seul. On finit par ne plus exister aux yeux des autres ; sournoisement vous devenez petit à petit transparent. La prosopagnosie généralisée d'un monde où les visages pullulent mais où nul n'est plus jamais reconnu, donnant le sentiment d' effacement de sa personne. Cette série représente un voyage intérieur de cet effacement, cette lente disparition que l'on peut ressentir dans les grandes villes.
A trip to the heart of loneliness.
Cities were built to escape isolation.
But how can you live in a big city, have a family, be surrounded by a lot of people, have a developed social life, benefit from multiple means of transport, social networks, and feel lonely ?
Certain solitudes can be linked to different factors: ageing, job-related desocialisation, family breakdowns, uprooting, etc.
The loneliness in its etymology is:"the state of a deserted place".
Habitat forms no longer allow individuals to come together, and instead of bringing people together, they make man more lonely. You end up no longer exist in the eyes of others; sneakily you become little by little transparent. The generalized prosopagnosia of a world where faces abound but no one is ever recognized again, giving the feeling of erasure of his person. This series represents an inner journey of this erasure, this slow disappearance that can be felt in the big cities.