Derviches tourneuses
Galata Mevlevihanesini (Association du Temple de Galata Mevlevi) est la seule confrérie de derviches tourneurs en Turquie dont la porte soit ouverte aux femmes. Elle a été fondée en 1989 par le Sheikh (père spirituel) Hassan Dédé.
Lors de la fondation de cet ordre au 13ème siècle par Mevlana - Djelal El Din Rumi – les femmes participaient aux réunions et dansaient mais séparées des hommes. Les conservateurs modifièrent cette règle : les femmes ne pouvant qu’observer les rites et cérémonies, isolées et invisibles des hommes.
Hassan Dédé apporta, au sein de sa confrérie plusieurs modifications. Il autorisa d’abord la participation des femmes à l’orchestre, puis au sema, la danse en l’honneur d’Allah. Il bannit la différenciation entre les hommes et les femmes qui portent depuis les mêmes hautes coiffes coniques en poil de chameau. Désormais d’égal à égal les danseurs hommes et femmes tournent et entrent en transe ensemble.
Ces femmes sont de tous âges, certaines très pieuses d’autres moins. Leurs motivations sont également différentes mais ce qui les réunit est le bien-être que leur procure le sema et le message de tolérance et d’amour de Mevlana.
Leur appartenance à cette confrérie est un choix de vie : les disciples hommes et femmes se retrouvent lors de deux réunions hebdomadaires autour du Dédé, discutent, prient et tournent. Des cours techniques sont donnés par les plus anciens aux plus novices. Et une fois par mois a lieu une représentation publique.
Ce reportage illustre cette vie en communauté, formée autour d’une philosophie mystique dont le message est universel : toutes les religions et les croyances sont une et l’amour est leur but ultime.
Derviches tourneuses
Galata Mevlevihanesini (Association du Temple de Galata Mevlevi) est la seule confrérie de derviches tourneurs en Turquie dont la porte soit ouverte aux femmes. Elle a été fondée en 1989 par le Sheikh (père spirituel) Hassan Dédé.
Lors de la fondation de cet ordre au 13ème siècle par Mevlana - Djelal El Din Rumi – les femmes participaient aux réunions et dansaient mais séparées des hommes. Les conservateurs modifièrent cette règle : les femmes ne pouvant qu’observer les rites et cérémonies, isolées et invisibles des hommes.
Hassan Dédé apporta, au sein de sa confrérie plusieurs modifications. Il autorisa d’abord la participation des femmes à l’orchestre, puis au sema, la danse en l’honneur d’Allah. Il bannit la différenciation entre les hommes et les femmes qui portent depuis les mêmes hautes coiffes coniques en poil de chameau. Désormais d’égal à égal les danseurs hommes et femmes tournent et entrent en transe ensemble.
Ces femmes sont de tous âges, certaines très pieuses d’autres moins. Leurs motivations sont également différentes mais ce qui les réunit est le bien-être que leur procure le sema et le message de tolérance et d’amour de Mevlana.
Leur appartenance à cette confrérie est un choix de vie : les disciples hommes et femmes se retrouvent lors de deux réunions hebdomadaires autour du Dédé, discutent, prient et tournent. Des cours techniques sont donnés par les plus anciens aux plus novices. Et une fois par mois a lieu une représentation publique.
Ce reportage illustre cette vie en communauté, formée autour d’une philosophie mystique dont le message est universel : toutes les religions et les croyances sont une et l’amour est leur but ultime.