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BHOPAL, UNE TRAGÉDIE INVISIBLE
Dans la nuit du 2 au 3 décembre 1984, l'usine de pesticides Union Carbide de Bhopal, en Inde, est devenue l'épicentre de l'un des incidents industriels les plus importants du 20ème siècle. A cause d’une gestion criminelle de l’entreprise une fuite importante de gaz, de l'isocyanate de méthyle a eu lieu, qui s'est répandu dans les quartiers environnants, entraînant une perte immédiate et dévastatrice de vies humaines, des milliers de personnes ayant péri en l'espace de quelques heures. Des centaines de milliers d'autres ont souffert de complications de santé, faisant de cet incident l'une des plus graves catastrophes industrielles de l'histoire - un témoignage frappant des répercussions profondes de la négligence des entreprises et de l'insuffisance des mesures de sécurité.
Malgré l'énormité de la tragédie, les efforts d'indemnisation ont progressé à un rythme lent. Seule une fraction de la population touchée a reçu une réparation, les montants moyens oscillant autour de 700 USD. La lutte pour la justice et les réparations se poursuit, d'autant plus qu'Union Carbide (aujourd'hui Dow) n'a jamais pleinement accepté sa responsabilité. Alors que le monde célèbre les quarante ans de la catastrophe du gaz de Bhopal, la lutte se poursuit pour obtenir une indemnisation adéquate et la désintoxication indispensable de la zone encore contaminée - une étape impérative pour reconnaître les conséquences durables de la catastrophe.
BHOPAL UNSEEN DISASTER
On the night of December 2 to 3, 1984, the Union Carbide pesticide plant in Bhopal, India, became the epicenter of one of the most significant industrial incidents of the 20th century. As a result of the company's criminal mismanagement, a major leak of methyl-isocyanate gas occurred, which spread to the surrounding neighborhoods, causing an immediate and devastating loss of life, with thousands perishing within hours. Hundreds of thousands more suffered health complications, making the incident one of the worst industrial disasters in history. A striking testimony to the far-reaching repercussions of corporate negligence and inadequate safety measures.
Despite the enormity of the tragedy, compensation efforts progressed at a slow pace. Only a fraction of the affected population has received compensation, with average amounts hovering around 700 USD. The fight for justice and reparations continues, all the more so as Union Carbide (now Dow) has never fully accepted its responsibility. As the world celebrates the fortieth anniversary of the Bhopal gas disaster, the struggle continues for adequate compensation and the much-needed detoxification of the area still contaminated - an oimperative step towards recognizing the lasting consequences of the catastrophe.
