MAE SOT, VILLE REFUGE
La ville de Mae Sot est situé du côté Thaïlandais de la frontière avec le Myanmar. Depuis 1988, des générations successives de Birmans fuyant la violence de la junte militaire ont franchi la ligne de séparation. La ville compte ainsi une part importante d'habitants du pays voisin, n'ayant pas de statut de réfugié, puisque le pays ne le reconnaît pas, mais n'ayant pas non plus de citoyenneté Thaïlandaise. Certaines communautés vivent tranquillement parmi les Thaïs, d'autres, en particulier de l'ethnie Karen, sont installés dans des "camps temporaires", vieux de 30 ans pour les plus anciens, comme le camp de Mae Lan qui herbegerait jusqu'à 50.000 personnes dans des habitations rudimentaires. Depuis le coup d'état de l'année dernière, de nouveaux réfugiés traversent et viennent pour certains se fondre dans les communautées locales. Si franchir la frontière n'est pas excessivement compliqué et leur présence plus ou moins tolérée, de nombreux checkpoints rendent la fuite vers d'autres régions difficile.
MAE SOD, SHELTER CITY
The town of Mae Sot is located on the Thai side of the border with Myanmar. Since 1988, successive generations of Burmese fleeing the violence of the military junta have crossed the line of separation. The city has a large number of Burmese inhabitants who do not have refugee status, as the country does not recognize it, but who do not have Thai citizenship either. Some communities live quietly among the Thais, others, particularly of the Karen ethnic group, are installed in "temporary camps", 30 years old for the oldest, and which would house, like the camp of Mae La, up to 50,000 people in rudimentary housing. Since last year's coup, new refugees have been crossing and some have come to blend in with local communities. While crossing the border is not overly complicated and their presence is more or less tolerated, numerous checkpoints make it difficult to escape to other regions.