Haute saison sur la côte landaise
À Capbreton et Hossegor, la saison bat son plein dès les derniers jours de juillet. Sur les routes, dans les campings, sur les plages et jusqu’aux écoles de surf, l’affluence façonne le quotidien. Chaque espace se remplit, chaque accès s’organise. Les vacanciers arrivent en nombre, apportant avec eux l’énergie, les rituels et les attentes d’un été au bord de l’océan.
Cette dynamique estivale s’installe dans un équilibre parfois instable, entre plaisir partagé et tension des usages. Le littoral s’adapte tant bien que mal : les dunes sont balisées, les pistes cyclables saturées, les forêts traversées sans toujours être vues.
Ici, le tourisme ne se résume pas à un décor de vacances. Il interroge en creux notre manière d’habiter temporairement un lieu, de le traverser, de le laisser respirer. Ce territoire, très convoité, continue de chercher comment accueillir sans s’effacer.
High season on the Landes coast
In Capbreton and Hossegor, the season is in full swing by the end of July. On the roads, in the campgrounds, on the beaches and at the surf schools, crowds shape the rhythm of daily life. Every space fills up, every access point is managed. Holidaymakers arrive in large numbers, bringing with them the energy, habits, and expectations of a summer by the ocean.
This summer momentum settles into a balance that can feel precarious — between shared enjoyment and competing uses. The coastline adapts as best it can: dunes are marked out, bike paths overflow, forests are crossed without always being noticed.
Here, tourism is not just a backdrop for holidays. It quietly raises questions about how we temporarily inhabit a place, how we pass through it, how we let it breathe. In this highly sought-after region, the search continues for ways to welcome without being worn away.