SOLEIL PRIMAIRE, THERMO-CHRONIQUES D'UN FUTUR INCANDESCENT
Maroc, Essaouira et Sidi Kaouki, février 2024. En février 2024, le Maroc a connu de nouveaux records de température. Plus de 36°C ont été enregistrés à l'ombre de la médina d'Essaouira ou sur la plage de Sidi Kaouki, dans le sud du pays. Rien qui n'ait cependant perturbé les habitudes de ces haut lieux touristiques. Malgré les restrictions d'eau et la chaleur écrasante, les corps surchauffent au soleil, les coeurs s'emballent, la vie quotidienne se poursuit.
A travers cette série évoquant l'esthétique des caméras thermiques, et par le biais de ses couleurs vives rappelant l'embrasement qui arrive, j'ai voulu mettre en lumière un certain déni collectif vis-à-vis du réchauffement climatique et de ses conséquences. Photos Mathilde Cybulski / Hans Lucas.
PRIMARY SUN, THERMO-CHRONIC OF AN INCANDESCENT FUTURE
Morocco, Essaouira and Sidi Kaouki, February 2024. In February 2024, Morocco set new temperature records. More than 36°C were recorded in the shade of the Essaouira medina or on the beach at Sidi Kaouki, in the south of the country. Nothing, however, to disrupt the habits of these tourist meccas. Despite the water restrictions and sweltering heat, bodies overheat in the sun, hearts race, daily life goes on.
Through this series, evoking the aesthetics of thermal imaging cameras, and with its bright colors reminiscent of the coming conflagration, I wanted to highlight a certain collective denial of global warming and its consequences. Photos Mathilde Cybulski / Hans Lucas.