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Le Soudan, au-delà du cliché.
Le Soudan est traditionnellement décrit comme étant à la fois le plus arabe des pays africains et le plus africain des pays arabes.
Trait d'union entre ces deux mondes, celui qui possédait le plus grand territoire d'Afrique jusqu'à sa partition en 2011, montre un visage bien différent de celui attendu. Un visage souriant et plutôt chaleureux, malgré sa pauvreté endémique et son instabilité.
Le voyageur y est rare, et pour cause, les chancelleries européennes et mondiales tentent de dissuader les plus intrépides de leurs voyageurs de parcourir ses routes. La situation sécuritaire dans la région étant ce qu'elle est, le Soudan est, malgré son régime ultra sécuritaire, entre deux feux : celui des conflits dans les provinces du Darfour et celui de la menace fondamentaliste qui pourrait prospérer dans le pays.
Khartoum ne faillit pas à sa réputation. La capitale soudanaise est tellement poussiéreuse qu'elle semble subir les assauts répétés d'un sable qui envahit les yeux autant que les rues au premier coup de vent. Malgré son million d'habitants, la capitale soudanaise est surpassée par sa voisine, Omdurman, qui s'est imposée au fil des années comme la plus grande ville du pays. Séparées par le Nil, ces deux cités affichent un visage néanmoins assez différent : si Khartoum abrite les ministères et les ambassades, sa consoeur, elle, abrite les souks et les marchés les plus déroutants de la ville. A peine sortis de ces villes, le paysage devient de plus en plus aride. Nous évoluons dans un décor désolé, balayé par des vents brûlants. Pourtant, des familles continuent de vivre dans ces conditions très difficiles où la quête d'eau est devenue un élément vital du quotidien.
Loin des regards, des sites millénaires fendent pourtant le paysage, comme les pyramides de Meroe. Ces dernières, situées à quelques centaines de kilomètres à peine de l'Egypte en semblent pourtant à mille lieues: ici, les visites sont presques confidentielles.
Pour sa popualtion, c'est un drame de plus. Un tel patrimoine pourrait permettre à des dizaines de milliers de personnes de vivre du tourisme. Il n'en est rien. Le Soudan est toujours sous perfusion humanitaire constante de la communauté internationale. Entre une mauvaise répartition des richesses et les conflits qui y font rage, la situation du pays paraît bien préoccupante. Les soudanais, eux, tâchent de survivre, en attendant des jours meilleurs.
Le Soudan, au-delà du cliché.
Le Soudan est traditionnellement décrit comme étant à la fois le plus arabe des pays africains et le plus africain des pays arabes.
Trait d'union entre ces deux mondes, celui qui possédait le plus grand territoire d'Afrique jusqu'à sa partition en 2011, montre un visage bien différent de celui attendu. Un visage souriant et plutôt chaleureux, malgré sa pauvreté endémique et son instabilité.
Le voyageur y est rare, et pour cause, les chancelleries européennes et mondiales tentent de dissuader les plus intrépides de leurs voyageurs de parcourir ses routes. La situation sécuritaire dans la région étant ce qu'elle est, le Soudan est, malgré son régime ultra sécuritaire, entre deux feux : celui des conflits dans les provinces du Darfour et celui de la menace fondamentaliste qui pourrait prospérer dans le pays.
Khartoum ne faillit pas à sa réputation. La capitale soudanaise est tellement poussiéreuse qu'elle semble subir les assauts répétés d'un sable qui envahit les yeux autant que les rues au premier coup de vent. Malgré son million d'habitants, la capitale soudanaise est surpassée par sa voisine, Omdurman, qui s'est imposée au fil des années comme la plus grande ville du pays. Séparées par le Nil, ces deux cités affichent un visage néanmoins assez différent : si Khartoum abrite les ministères et les ambassades, sa consoeur, elle, abrite les souks et les marchés les plus déroutants de la ville. A peine sortis de ces villes, le paysage devient de plus en plus aride. Nous évoluons dans un décor désolé, balayé par des vents brûlants. Pourtant, des familles continuent de vivre dans ces conditions très difficiles où la quête d'eau est devenue un élément vital du quotidien.
Loin des regards, des sites millénaires fendent pourtant le paysage, comme les pyramides de Meroe. Ces dernières, situées à quelques centaines de kilomètres à peine de l'Egypte en semblent pourtant à mille lieues: ici, les visites sont presques confidentielles.
Pour sa popualtion, c'est un drame de plus. Un tel patrimoine pourrait permettre à des dizaines de milliers de personnes de vivre du tourisme. Il n'en est rien. Le Soudan est toujours sous perfusion humanitaire constante de la communauté internationale. Entre une mauvaise répartition des richesses et les conflits qui y font rage, la situation du pays paraît bien préoccupante. Les soudanais, eux, tâchent de survivre, en attendant des jours meilleurs.