Luminescences
Cette série est une recherche, menée comme à l'aveuglette, autour de l'adolescence et de l'individualité. Une cartographie poétique de ce que cela pourrait être. Les yeux et les oreilles bien ouverts, chaque petite chose devenant prétexte à la rencontre et à la photographie. Et c'est à l'une des premières jeunes filles rencontrées qu'il faut rendre grâce : photographiée, à sa demande, à visage découvert, dans une urgence subjective. Urgence qu'a provoquée la jeune fille elle-même mais qui a finalement gagnée la photographe.
Nous ne sommes pas ici dans un lieu ordinaire mais dans un accueil médical pour adolescent. Mais ce n'est pas du soin qu'il s'agit ici, ni de maladies, mais bien plus du développement des corps, du déroulement du temps dans ce huis-clos qui vient se frotter à cet autre temps qu'est celui de l'adolescence. Observer comment ce corps éprouve cette temporalité : accueillir ou non l'ennui, marquer ce temps ou bien s'en abstraire, le corps que l'on retient encore dans l'enfance, la féminité que l'on découvre...
L'adolescence comme une luminescence, un moment surnaturel puisque ouvert à tous les possibles. Passer du positif au négatif comme on irait voir ce qui se trame sous la peau. Ou bien faire comme ces enfants qui s'amusent à retourner l'image (le verso) en pensant qu'on pourrait y trouver le dos d'un personnage qui est photographié de face.
Ces galaxies qui gravitent, les unes autour des autres. Et cette lumière qui éclaire parfois les peaux de l'intérieur.
Projet en cours réalisé dans le cadre d'une résidence culture Santé, avec les patients et soignants de l'Unité de santé de l'adolescent de l'Hôpital Saint Vincent de Paul à Lille ; en partenariat avec l'ARS et la DRAC Hauts-de-France.
Luminescences
Cette série est une recherche, menée comme à l'aveuglette, autour de l'adolescence et de l'individualité. Une cartographie poétique de ce que cela pourrait être. Les yeux et les oreilles bien ouverts, chaque petite chose devenant prétexte à la rencontre et à la photographie. Et c'est à l'une des premières jeunes filles rencontrées qu'il faut rendre grâce : photographiée, à sa demande, à visage découvert, dans une urgence subjective. Urgence qu'a provoquée la jeune fille elle-même mais qui a finalement gagnée la photographe.
Nous ne sommes pas ici dans un lieu ordinaire mais dans un accueil médical pour adolescent. Mais ce n'est pas du soin qu'il s'agit ici, ni de maladies, mais bien plus du développement des corps, du déroulement du temps dans ce huis-clos qui vient se frotter à cet autre temps qu'est celui de l'adolescence. Observer comment ce corps éprouve cette temporalité : accueillir ou non l'ennui, marquer ce temps ou bien s'en abstraire, le corps que l'on retient encore dans l'enfance, la féminité que l'on découvre...
L'adolescence comme une luminescence, un moment surnaturel puisque ouvert à tous les possibles. Passer du positif au négatif comme on irait voir ce qui se trame sous la peau. Ou bien faire comme ces enfants qui s'amusent à retourner l'image (le verso) en pensant qu'on pourrait y trouver le dos d'un personnage qui est photographié de face.
Ces galaxies qui gravitent, les unes autour des autres. Et cette lumière qui éclaire parfois les peaux de l'intérieur.
Projet en cours réalisé dans le cadre d'une résidence culture Santé, avec les patients et soignants de l'Unité de santé de l'adolescent de l'Hôpital Saint Vincent de Paul à Lille ; en partenariat avec l'ARS et la DRAC Hauts-de-France.