DIURNE
"Diurne" est un carnet de voyage donnant une impression sur la sociéte jordanienne actuelle. Depuis que la guerre en Syrie à commencé en 2012 , 657 000 réfugiés syriens essaient de reconstruire une nouvelle vie dans le pays voisin qu'est la Jordanie.
Je me suis rendue dans les villes d'Amman, d'Irbid et dans le camp de réfugiés de Zaatari pour rencontrer les gens présents. Nourrie par leurs histoires et leur résilience commune, j'ai trouvé dans leur environnement comme une rupture dans la vie quotidienne qu'il a fallu reprendre. La vie dans la ville se construit et offre une diversité de point de vues où la lumière se fraye un chemin.
«Les syriens ne sont pas de mauvaise personnes, ils veulent simplement travailler. Le problème est qu'ils débarquent, travaillent illégalement et nous font de la compétition. La Jordanie est un petit pays, on a tellement de syriens que les jordaniens ne peuvent plus travailler. On a toujours pensé que Jordaniens et Syriens étaient frères. On devraient les aider mais je ne vais pas risquer d'employer un Syrien et prendre une amande ou encore de voir mon restaurant fermer à cause de ça.» Ray, propriétaire d'un restaurant à Irbid, nord de la Jordanie.
Diurne
"Diurne" is a travel diary that give a feeling on nowadays Jordan's society. Since the war started in Syria in 2012, 657 000 Syrian refugees try to build a new life in Jordan.
Lucie went to the cities of Amman, Irbid, Zarqa and in Zaatari Refugee camp to meet Jordanians and Syrians to know more about the reality of integration in Jordan. Fed by their stories and their common sense of resilience, she found relevant moment in the environment that could represent an ambient state of mind. Life in the city build itself and offers a diversity of point of view where the light goes.
"Syrians are not bad people, they just want to work and to make a living. But they come, work illegal and compete with us. They get jobs even more than the Jordanians. Everybody hire them. Jordan is a small country and we don't need too much Syrians so Jordanians can live too. We always think that Jordanians and Syrians are brothers. We should help them but i'm not gonna hire a Syrian to take the risk to get fine or to see my restaurant close because of that".
Ray, owner of a restaurant in Irbid, Jordan.