KYOTO MOOD
Parfois la réalité dépasse la fiction.
En ce mois d'avril 2023, la poésie de Kyoto se diffuse comme des filaments électriques dans les rues de de la ville ou les couleurs portées par les femmes se mélangent au parfum des cerisiers en fleurs et au vrombissement des embouteillages. Et puis soudain un chemin incertain, la promesse d'une parenthèse meditative, la nature au sommet d'une ruelle. Un temple. Le silence, la beauté, la grâce.
Fort de mes références cinématographiques, il me semblait traverser comme un fantôme le mur des images virtuelles de Lost in Translation à à In the Mood for Love pour me plonger dans une réalité encore plus belle et surprenante.
La fusion est sans cesse omniprésente entre la tradition et la modernité, l'épuration totale et l'excès de fioritures, l'intimité et la respectueuse distance. Mais toujours la beauté avec délicatesse.
Une jeunesse, tout à la fois emprunt de sa mémoire et de son avenir, surfant sans cesse sur les rives de l'excès avec le raffinement et le ravissement d'une brise de printemps.
En suivant le souffle de la ville, je me suis laissée porter par l'humeur de Kyoto.
KYOTO MOOD
Sometimes reality exceeds fiction.
In this month of April 2023, the poetry of Kyoto spreads like electric filaments in the streets of the city where the colors worn by the women mix with the perfume of the cherry trees in bloom and the roar of the traffic jams.
And then a park, a temple, suddenly perched at the top of an alley. Silence, beauty, grace.
With my cinematographic references, from Lost in Translation to In the Mood for Love to the Asada family, I seemed to cross the wall of virtual images like a ghost to plunge into an even more beautiful and surprising reality. The fusion is constantly omnipresent between tradition and modernity, the total purification and the excess of frills. But always the beauty that caresses us with delicacy.
A youth that does not ask itself the question "has-been or super-hip", they are all at the same time, borrowing from their memory and their future, surfing ceaselessly on the shores of excess with the refinement and the delight of a spring breeze.
So I let myself be carried by the mood of Kyoto