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Attractions
Série présenté en 2012 lors de l'exposition « Sortie de réserve(s) » à la galerie le Réverbère, Lyon.
Cet ensemble, commencé en 2008, devait porter le titre suivant : L'enfance de l'art ou bien encore Enfantillages. Son principe consiste à associer
« librement » dessins d'enfants et photographies personnelles. Malgré le caractère d'intime évidence de certaines propositions, ce travail n'est pas d'une simplicité enfantine, son titre a changé, nous avons affaire aujourd'hui à des « Attractions ».
Ces dialogues obéissent à une seule loi, celle de l'attraction personnelle, elles ne s'imposent donc à personne, mais peuvent toucher ceux qui n'ont pas oublié cette dimension du jeu et du plaisir de la découverte propre aux premières années de la vie.
La proximité de mes enfants même devenus grands, leurs sentiments mêlés au spectacle de la bizarrerie du monde, le souvenir encore vivace de mes propres interrogations - parfois restées sans réponse - de petit garçon m'ont aidé à recouvrer cet état d'innocence, de fraîcheur - disons cela - et de rêverie volontiers naïve, mais verticale qui m'autorise à fabriquer ces images métisses dont certaines ne seront obscènes que dans le regard de certains.
Un dessin, une photographie, deux ou trois thèmes universels, le début d'une fiction, une guise de portrait, le rappel d'une histoire dont l'actualité ne cesse de faire retour. En noir et blanc, en couleurs, en deux dimensions... sans compter les autres.
Le rectangle final impose sa décision : c'est comme ça.
Attractions
Series presented in 2012 during the exhibition "Sortie de réserve(s)" at the gallery le Réverbère, Lyon.
This set, started in 2008, was to be titled : L'enfance de l'art or else Enfantillages. Its principle consists in associating
"freely" children's drawings and personal photographs. In spite of the obvious intimacy of certain proposals, this work is not of a childish simplicity, its title has changed, we are now dealing with "Attractions".
These dialogues obey only one law, that of personal attraction, so they are not imposed on anyone, but they can touch those who have not forgotten this dimension of play and pleasure of discovery proper to the first years of life.
The proximity of my children, even when they have grown up, their feelings mixed with the spectacle of the world's strangeness, the still vivid memory of my own questions - sometimes left unanswered - as a little boy have helped me to recover this state of innocence, of freshness - let's say that - and of a willingly naïve but vertical reverie that authorizes me to create these mixed images, some of which will only be obscene in the eyes of some.
A drawing, a photograph, two or three universal themes, the beginning of a fiction, a kind of portrait, the reminder of a history whose actuality does not cease to return. In black and white, in color, in two dimensions... not to mention the others.
The final rectangle imposes its decision: that's how it is.